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HSBC, les opérations terroristes du Prince Bandar au Moyen Orient et Obama

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(Nouvelle Solidarité) – L’ombre du 11 septembre a ressurgi avec l’affaire HSBC aux États-Unis. En effet, c’est HSBC, dont les auditions récentes de la sous-commission d’enquêtes du Sénat américain nous ont appris qu’elle est l’une de principales lessiveuses d’argent sale des cartels de la drogue et du terrorisme à l’échelle mondiale, qui a hérité des comptes en banque des personnalités saoudiennes lorsque fut fermée la banque Riggs de Washington, après les attentats du 11 septembre.

Connue comme la banque des présidents américains, mais aussi plus prosaïquement, comme celle des opérations et des coups fourrés du gouvernement américain à travers le monde, c’est par la Riggs qu’aurait transité l’argent vers la galaxie du Prince Bandar Bin Sultan, l’ambassadeur d’Arabie Saoudite aux États-Unis à cette époque, soupçonné d’avoir participé au montage des attentats du 11 septembre. Ces informations explosives sont consignées dans un chapitre de 28 pages du rapport rédigé par la Commission d’enquête du Congrès sur les événements du 11 septembre. Ce chapitre est la seule partie du rapport que les autorités américaines refusent jusqu’à ce jour de rendre publique.

Le rôle du Prince Bandar dans les attentas du 11 septembre y est très précisément identifié. Une partie des 2 milliards de dollars qu’il avait reçus de la firme britannique BAE Systems pour son aide dans l’entente armes-contre-pétrole entre l’Arabie Saoudite et la Grande-Bretagne, connue sous le nom d’ Al Yamamah (par laquelle fut établi un vaste fonds secret pour le financement d’opérations terroristes à l’échelle internationale), fut versée à deux agents du renseignement saoudien opérant aux États-Unis.

Omar al-Bayoumi et Osama Basnan, les deux agents en question, ont reversé entre 50 000 et 70 000 dollars à deux des « pilotes » du 11 septembre, Nawaf Alhamzi et Khalid Almihdar. De plus, ils ont fourni à ces deux « pilotes » le gîte, les moyens de transports et l’accès aux écoles de pilotage pour leur entraînement. Juste avant les attaques, les deux agents saoudiens quittèrent les États-Unis.

Le rapport d’enquête sur HSBC rendu public par la sous-commission du Sénat dans le cadre des auditions récentes, révèle aussi les connections de cette banque à l’Al Rahji Bank en Arabie Saoudite, l’un des principaux conduits pour le financement d’Al Qaïda, avant et après les attentats du 11 septembre 2001.

Indirectement, cette affaire révèle également les complicités de Barack Obama avec toute cette affaire. En février 2009, quelques semaines après avoir pris ses nouvelles fonctions présidentielles, Barack Obama, lors d’une rencontre avec les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001, leur avait promit de rendre public le fameux chapitre de 28 pages du rapport de la Commission d’enquête sur le 11 septembre.

De fait, le Président Obama a menti aux familles des victimes. Il n’a toujours pas, jusqu’à ce jour, donné son accord pour que ces informations concernant le rôle du Prince Bandar et de l’Arabie Saoudite soient rendues publiques. Bien au contraire : en mai 2009, Obama a ordonné au procureur général Elena Kagan, plus tard nommée par lui à la Cour Suprême, d’intervenir par écrit auprès des tribunaux pour empêcher les familles des victimes du 11 septembre de poursuivre des responsables ou des membres de la famille royale d’Arabie Saoudite, sous le prétexte qu’ils bénéficiaient tous de l’immunité diplomatique.

En raison de la perfidie de Barack Obama, plusieurs des principaux criminels responsables des attentats du 11 septembre 2001 sont encore en liberté aujourd’hui. Pire encore, le Prince Bandar, fut nommé la semaine dernière comme nouveau directeur des services de renseignement d’Arabie Saoudite, un poste qui lui permettra de diriger les opérations de terrorisme salafiste partout dans le monde.

L’économiste et homme d’État américain Lyndon LaRouche a demandé le 22 juillet que les États-Unis coupent toutes leurs relations avec l’Arabie Saoudite, jusqu’à ce que le Prince Bandar soit renvoyé de son poste dans le gouvernement du Royaume. LaRouche a ajouté que le fait de laisser opérer en toute immunité les responsables de la guerre contre les États-Unis constituait un acte de perfidie à l’égard des familles des victimes du 11 septembre. Ces mêmes responsables, incluant le Prince Bandar, sont aujourd’hui engagés dans une guerre en Asie du Sud-Ouest, une guerre qui pourrait se propager à l’échelle de la planète et même conduire à l’usage d’armes thermonucléaires, a prévenu LaRouche.

La collusion du Président Obama avec le Prince Bandar constitue pour les États-Unis une plaie profonde qu’il faut guérir.