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Le 3e forum international de l’Arctique propose des mesures sécuritaires afin d’accélérer l’exploration gazière dans l’Arctique

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(CRC)—Le 3ème forum international de l’Arctique a récemment eu lieu dans la ville russe de Salekhard. Située près du cercle polaire, Salekhard est le centre administratif de la Région autonome russe de Yamalo-Nenets.

Salekhard est la seule ville qui est située à la même latitude que le cercle polaire. Sa location unique a été commémorée par cette structure d’acier "66e parallèle", une double pyramide ayant un demi-cercle en son centre.

Tel que rapporté par la télévision chinoise CCTV, "ce monde glacial est aussi le centre de la plus grande région de production de gaz sur Terre avec plus de 90% du gaz naturel russe qui y est produit. Elle compte aussi pour 12% de la production pétrolière de la Russie. En plus de chercher des hydrocarbures sur Terre, la Russie commence le forage pétrolier offshore dans l’Arctique".

Le Président russe Vladimir Poutine, lors de son allocution à la conférence de Salekhard, affirma que "l’autorisation d’extraire du pétrole dans les conditions glacières ne sera donnée uniquement aux opérateurs qui ont essayé des méthodes pour nettoyer des déversements de pétrole sous la glace. Nous réfléchissons aussi à la création d’un mécanisme pour soutenir financièrement le nettoyage de tels déversements."

Poutine souligna également que la Russie avait prêté beaucoup d’attention au nettoyage de la pollution déjà présente dans l’Arctique.

Pour un autre participant au forum, le Professeur Lawson Brigham de l’Université d’Alaska Fairbanks, il est clair que " la Russie étant le plus grand État de l’Arctique, elle y développe les ressources naturelles en ce moment. Donc, il est important pour ce pays de démontrer au monde qu’il souhaite le faire d’une manière sûre pour l’environnement."

Le 15 mai dernier, la ministre Leona Aglukkaq accéda, au nom du Canada, à la présidence du Conseil de l’Arctique pour la période 2013-2015. Elle s’engagea dès lors à voir à la mise en application de l’accord qui fut signé sous l’égide du Conseil de l’Arctique, soit (l’Accord de coopération sur la préparation et la lutte en matière de pollution par les hydrocarbures dans l’Arctique (en anglais seulement).

La ministre Aglukkaq avait alors clairement indiqué que l’Arctique serait désormais ouvert au développement minier et des hydrocarbures. [GG]