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La Chine, « nouvelle frontière » du nucléaire français
17 mars 2015
Karel Vereycken
Signature en mars 2014, à l’Élisée, de l’accord entre PSA et Dongfeng.Solidarité&Progrès—bonne nouvelle, c’est que le 4 mars, après quatre ans de mise en sommeil de tout nouveau projet, le Conseil des affaires d’Etat chinois a donné son feu vert à la construction de deux nouveaux réacteurs d’un gigawatt chacun (les futures unités 5 et 6) de la centrale de Hongyanhe, située dans la province du Liaoning, au nord-est du pays. En triplant ses capacités de 20,3 GW fin 2014 à 58 GW d’ici 2020, pour un coût estimé à 100 milliards de dollars, Pékin veut mettre un gros coup d’accélérateur. A l’échelle mondiale, 69 réacteurs nucléaires sont en chantier, dont 47 en Asie, du jamais vu depuis 25 ans ! A l’horizon 2030, ce sont plus de 250 nouveaux réacteurs qui seront mis en service pour un investissement total de 1200 milliards de dollars. C’est donc le moment idéal pour l’industrie nucléaire française de se remettre en ordre de bataille. Cinq indices suggèrent que les nouvelles orientations vont dans la bonne direction :
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