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La Chine veut coopérer avec les Etats-Unis pour développer l’Amérique du Sud

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L’Amérique a peur du panda chinois, note L’Economist.

Solidarité&Progrès—Lors d’une conférence au Centre Woordow Wilson de Washington le 24 mars, portant sur la politique étrangère chinoise dans le cadre des futures relations entre la Chine, les États-Unis et l’Amérique latine, le Dr Yuan Peng, vice-président du China Institutes of Contemporary International Relations (CICIR), a appelé à un nouveau type de coopération entre grandes puissances pour stimuler le développement économique dans les régions les moins favorisées.

La mise sur pied d’une telle coopération entre les Etats-Unis, la Chine et l’Amérique latine pourrait s’avérer cruciale en tant que nouveau modèle de relation entre grandes puissances, a souligné Yuan, qui a suggéré en même temps de commencer par Cuba, étant donné que les Etats-Unis ont décidé de normaliser leurs relations avec ce pays.

Se référant au célèbre piège de Thucydide, selon lequel une puissance numéro 1 en déclin a souvent préféré par le passé déclencher, contre la puissance numéro 2 montante, une guerre aux conséquences tragiques, le Dr Yuan a expliqué qu’il était de la responsabilité des Etats-Unis et de la Chine d’éviter ce type de tragédie, une chose que les Etats-Unis hésitent toutefois à faire. Ces derniers doivent selon lui accepter de repenser leur modèle, qui devrait reposer sur trois principes fondamentaux :

1. pas de conflit et pas d’affrontement ;

2. un esprit et une attitude de respect mutuel vis-à-vis l’un l’autre en tant que nations, et non pas seulement sur des questions spécifiques ;

3. une coopération gagnant-gagnant.

Il y a plusieurs domaines et régions du monde où une telle coopération peut être mise en place, a-t-il fait remarquer, mais pour ce concerne l’Amérique du Sud, les États-Unis doivent cesser de considérer cette région comme étant leur arrière-court.

Les États-Unis et la Chine peuvent tous deux investir plus d’énergie dans le futur de cette région, de manière à obtenir des résultats ’’gagnant-gagnant-gagnant’’.

Il en va bien sûr de même pour la région Asie-Pacifique, ainsi que dans des domaines plus scientifiques, comme l’exploration spatiale et en particulier celle de la planète Mars, où les deux pays pourraient conjuguer leur savoir-faire.

Il ne reste plus qu’à libérer les États-Unis de l’emprise de l’oligarchie transatlantique et de Wall Street, une chose qui pourrait être accomplie en un tour de main avec le rétablissement de la loi Glass-Steagall.