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Sur RTL, Jacques Cheminade candidat à la présidentielle française, affirme avoir atteint les 500 promesses de parrainages

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INFO RTL - "Sur le papier", ce gaulliste de gauche affirme être en mesure d’être sur la ligne de départ de la présidentielle. Reste à concrétiser les promesses en parrainages.

par Ludovic Galtier
publié le 21/02/2017 à 17:56

Dans les locaux de son QG, une ancienne entreprise de l’industrie manufacturière réaménagée, Jacques Cheminade peaufine son projet. Plusieurs livres sont en passe d’être bouclés (le premier, intitulé Ce qu’un président doit faire :nous libérer de l’occupation financière , sera disponible le 27 février).

Le visage de Solidarité et Progrès (SP), déjà candidat aux élections présidentielles de 1995 et 2012, pourrait cette année tripler la mise. « Nous avons 500 promesses de parrainages sur le papier, » assure-t-il à RTL.fr, depuis son local de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Pas question en revanche pour lui et ses équipes de se reposer sur leurs lauriers. Le septuagénaire en appelle encore au soutien des maires pour être assuré de décrocher son ticket pour la présidentielle. « Chaque signature nouvelle est précieuse pour combler les éventuelles défaillances », prévient-il.

Tout est une question de nuance. Si Jacques Cheminade peut revendiquer plus de 500 engagements sur l’honneur depuis le début de sa quête, entamée à la fin de l’année 2015, rien ne garantit pour autant la présence du bulletin portant son nom sur les tables des bureaux de vote le jour du premier tour (23 avril 2017). « Il y a des maires qui ont retiré (leur promesse, ndlr), d’autres qui hésitent. Ces parrainages ont été glanés sur une longue période : les maires qui nous l’ont accordé fin 2015 sont moins catégoriques que ceux qui nous l’ont apporté il y a quinze jours...  »

S’ajoute à cela le climat ambiant et la réticence des maires à parrainer les candidats, comme l’indiquait Vanik Berbérian, président de l’Association des maires ruraux de France à nos confrères de France Bleu Berry le 17 février.

Seuls les parrainages, désormais déposés par les maires eux-mêmes, seront comptabilisés par le Conseil constitutionnel entre le 25 février et le 17 mars, dernier délai. L’état d’avancement des candidats sera par ailleurs communiqué à raison de deux mises à jour par semaine par l’institution de la rue Monpensier.

Des nouveautés, inscrites dans la loi de la modernisation des règles applicables aux élections (adoptée en avril 2016), qui sont loin de satisfaire Jacques Cheminade. Le candidat dénonce « une volonté de verrouillage », « visant à éliminer les candidats dits petits ». Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) sont eux aussi remontés contre ces nouvelles règles du jeu.

Voici quelques points clefs du projet du candidat qui avait récolté 0,25% des voix en 2012 (89.545 voix).

  • "Se libérer de l’occupation financière", son slogan ;
  • "Mon ennemi, c’est le monde de la finance". Cette phrase, prononcée par François Hollande lors de son discours fondateur du Bourget le 22 janvier 2012, est en phase avec l’état d’esprit de Jacques Cheminade. Cinq ans après, le résultat n’est toutefois pas à la hauteur des espérances de celui qui prédit "un tsunami financier" aux dégâts peut-être plus conséquents encore que la crise de 2008.
  • Dans son viseur : la City, Wall Street ou encore le Fonds monétaire international (FMI). Il dénonce une "occupation financière" de laquelle il faudrait se libérer en établissant "un nouveau système monétaire international". "La mondialisation financière dégrade les êtres humains en exacerbant leur désir de posséder, en tourmentant leurs anxiétés et en flattant leurs ressentiments", écrit-il dans son projet. Il plaide notamment pour une nouvelle loi de séparation bancaire, qui trancherait avec la "fausse loi" adoptée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault en début de quinquennat. Son objectif viserait à supprimer les passerelles entre les dépôts des particuliers et la spéculation de telle façon à ce que "si une banque fait faillite, on la laisse tomber".

Sortir de l’euro et de l’UE pour bâtir une autre Europe, ses premières mesures :

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