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Des menottes aux mains du procureur spécial Robert Mueller !

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S&P—Ça sent fort le sapin pour la cabale Clinton-Obama-FBI et leur chevalier Mueller. Hormis le ramdam médiatique aussi gonflé qu’une bulle spéculative, le prétendu « Russiagate » n’a pas réussi à faire tomber la présidence Trump, tandis que la Commission du Renseignement de la Chambre au Congrès progresse très vite dans sa contre-enquête sur le dossier « Steele » (dossier accusant Trump et la Russie de collusion).

Signe de panique, Andrew McCabe, le vice-directeur du FBI, qui devait être interrogé lundi par la Commission, s’est découvert au dernier moment un malencontreux contretemps, une erreur d’agenda l’empêchant de se rendre au Congrès ce jour-là. McCabe est suspecté d’avoir été impliqué dans la fabrication du dossier Steele. Son annonce a suivi de peu des révélations sur le fait que Nellie Ohr avait été employée par la société Fusion GPS, qui a produit le dossier. Nellie Ohr est la femme de Bruce Ohr, qui vient d’être rétrogradé de son poste de procureur général adjoint au Département de la Justice (DoJ), après qu’on ait appris qu’il avait rencontré Christopher Steele, le rédacteur du dossier, ainsi que le directeur de Fusion GPS, Glenn Simpson, en 2016, dans le plus grand secret.

La patate est d’autant plus chaude que le DoJ et le FBI ont jusque là fait obstruction à l’enquête menée par les députés au Congrès. Lundi soir, le président de la Commission du Renseignement, Devin Nunes, a déclaré sur Fox News que la Commission « inspecte toutes les facettes des connections entre le Département de la Justice et Fusion GPS ».

Le Russiagate devient le Muellergate

La cascade de révélations – remarquons au passage que les médias français n’en pipent mot pour l’instant – sape progressivement la crédibilité de l’enquête de Robert Mueller, que l’on surnomme aux États-Unis de plus en plus le « Torquemada » (le Grand inquisiteur du XVe siècle), tant ses méthodes s’apparentent à une véritable chasse aux sorcières. Le retournement de situation est spectaculaire, car la réputation de Mueller était celle d’un homme intègre, honnête et dévoué à son pays (« irréprochable », comme le qualifiait la presse française), il y a encore quelques semaines.

C’est en grande partie la campagne lancée l’été dernier par les militants du Comité d’action politique de Lyndon LaRouche qui a cristallisé ce retournement, en faisant circuler un dossier très pointu sur Mueller, démontrant que celui qui agit aujourd’hui comme un mercenaire au service du « Deep State » contre Trump s’était illustré lors de la chasse aux sorcières contre LaRouche dans les années 1980, puis contre tout parlementaire américain cherchant à élucider le rôle des Saoudiens dans les attentats du 11 septembre 2001. (lire notre chronique du 29 septembre sur les trois crimes de Robert Mueller)

Le 7 décembre, lors de l’audition du directeur du FBI, Christopher Wray, à la Commission du Renseignement de la Chambre, deux députés ont démontré que l’intégralité de l’équipe de Mueller était pro-Clinton, soit à travers des courriels dans lesquels ils expriment clairement leur position politique, soit du fait des contributions financières accordées à Hillary Clinton ou à Obama.

« Il faut suspendre l’enquête politiquement orientée de Robert Mueller sur la collusion entre Trump et la Russie », lit-on dans les colonnes de USA Today, dans une tribune de James S. Robbins, ancien conseiller spécial au Secrétariat de la Défense sous George W. Bush. « Il est dangereux de soumettre la Présidence à une enquête très partiale entreprise dans un esprit imprudent. Si d’autres preuves de partialité malencontreuse venaient à se manifester, les citoyens américains pourraient en conclure que le système judiciaire américain lui-même est illégitime, avec toutes les conséquences que cela implique ».
« Il faut leur mettre à tous les menottes ! »

Jeanine Pirro, ancienne juge devenue présentatrice de télévision, a lancé samedi dernier une attaque au vitriol contre la cabale anti-Trump de Mueller, en énumérant un à un chacun des acteurs ; la vidéo est rapidement devenue virale sur Internet, avec plus d’un million de vues. « Le FBI et le ministère de la Justice ont besoin d’un grand nettoyage  », a-t-elle affirmé. « Il faut débarrasser ces institutions de certaines personnes ; et elles ne devraient pas seulement être virées, mais menottées. Il y a eu des moments de notre histoire où la corruption et l’anarchie étaient devenues si omniprésentes qu’il a fallu faire des exemples. Nous nous trouvons dans ce type de moment. (…) Les odeurs nauséabondes émanant du DoJ et du FBI rappellent celles d’un pays du tiers monde où l’argent et les clubs décident des élections. Il est temps de les sortir les menottes aux poings », a-t-elle conclu.
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