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Hillary Clinton en Madeleine Albright de Barack Obama

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La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, qui avait rassuré la communauté internationale lorsqu’elle avait annoncé à son arrivée vouloir « réinitialiser » les relations de son pays avec la Russie après les sombres années de la présidence Bush, est devenue l’un des principaux instruments de Londres et Obama dans leurs efforts pour « initialiser » une guerre thermonucléaire contre la Russie et la Chine.

C’est le triste constat fait par Lyndon LaRouche dans un commentaire du 26 février : « Nous comprenons ce à quoi elle à été soumise, mais le moment est venu où à moins que l’on dise qu’Obama doit être immédiatement relevé de son poste pour le bien de l’humanité, si on ne peut pas dire cela, alors... Et c’est là son erreur, elle a capitulé sur ce point. »

Le 24 février, lors d’une conférence de presse en Tunisie clôturant le sommet des prétendus « amis de la Syrie  », Clinton s’était attaquée à la Russie et à la Chine pour avoir mis leur veto à la récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre la Syrie, une décision qu’elle a qualifiée de « méprisable  » :

«  Le monde entier, à part la Russie et la Chine, étaient prêts à reconnaître que nous devons agir sur le plan international contre le régime syrien. Je serais prête à revenir au Conseil de Sécurité encore et encore, mais nous devons changer l’attitude des gouvernements russe et chinois. Ils doivent comprendre qu’ils se dressent contre les aspirations de non seulement le peuple syrien mais de tout le printemps arabe, le réveil arabe. Ils sont essentiellement en train de dire aux Tunisiens, aux Libyens, aux autres à travers la région, et bien nous ne sommes pas d’accord avec votre droit d’avoir des élections, de choisir vos dirigeants. Je pense que c’est absolument contraire à l’histoire. Et cette position n’est pas soutenable.

« Donc, plus vite les Russes et les Chinois soutiendront l’action au Conseil de sécurité de l’ONU, plus vite nous obtiendrons la résolution qui permettra d’utiliser le type de mesures nécessaires. Je vous remercie pour votre question, car il est assez pénible de voir des membres permanents du Conseil de sécurité utiliser leur droit de veto lorsque des gens sont en train de se faire assassiner – des femmes, des enfants, de braves jeunes hommes – des maisons sont détruites. C’est simplement méprisable. »

Dans une réponse à une précédente question, Clinton avait menacé Assad d’un coup d’État en ces termes. Pour se débarrasser de Assad, Mme Clinton n’a pas hésité a rassembler une drôle d’armée, faite des restes d’Al Qaeda en Libye et en Irak et du MEK iranien, le tout dirigé et financé par le Qatar et l’Arabie Saoudite ; tout ce que les États-Unis prétendent combattre !

Un tract de masse distribué aux États-Unis par les militants du mouvement de Lyndon LaRouche, s’en prends également à la décision de Bill Clinton, son mari, d’apporter son soutien à la réélection d’Obama, alors qu’il a été lui aussi, avec sa femme, l’un des détracteurs les plus tenaces des politiques de Barack Obama, qu’ils estimaient beaucoup trop proche de Wall Street et de l’establishment anglo-américain. « Bill Clinton est très intelligent et d’une moralité inhabituelle pour un patriote américain », dit ce tract « mais, il a commis une erreur terrible en capitulant et en donnant son accord pour soutenir publiquement Obama  ».

Car s’il est vrai que les 4 candidats républicains à la présidence sont une catastrophe totale, le fait de soutenir un Obama haï de la population et de beaucoup au sein du Parti démocrate, contre eux, plutôt que de présenter une autre alternative, ne fera que démoraliser le parti Démocrate et faciliter sa défaite.

Si Obama peut apparaître comme une meilleure option contre ces candidats républicains calamiteux, en réalité, comme on le voit dans l’offensive contre la Syrie et l’Iran et désormais contre la Chine et la Russie, tous ces hommes sont les hommes d’un même système d’Empire sur le modèle de l’Empire britannique. Cette politique, imposée par un Obama ou par un Mitt Romney, conduit les États-Unis directement à l’affrontement souhaité par Londres avec les nouveaux centres de pouvoir émergeant en Asie-Pacifique.