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Un groupe d’entreprises européennes appelle à Glass-Steagall

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(Solidarité&Progrès)—Lors de sa conférence annuelle au Parlement européen à Bruxelles le 31 mars, Europe 500, une association européenne d’entrepreneurs qui représente quelque 2300 entreprises à fort potentiel de croissance a appelé, parmi d’autres revendications, à un retour aux critères du Glass-Steagall Act séparant de manière étanche les banques commerciales des banques d’affaires.

Etaient présents à la réunion Klaus Regling, le directeur exécutif du Mécanisme européen de stabilité (MES) ; Frank Hoffmeister, chef de cabinet adjoint du commissaire Karel De Gucht, de la direction générale du Commerce ; Ingo Friedrich, ancien vice-président du Parlement européen ; ainsi que des représentants de haut niveau du Boston Consulting Group, Blackstone, Ernst & Young, etc.

Pour augmenter la compétitivité de l’UE, Europe500 estime que « Glass-Steagall devrait redéfinir la distinction entre banques d’affaires et banques commerciales. Europe500 recommande que les obligations d’Etat figurant dans les bilans des banques soient séparées dans une entité différente des banques commerciales, afin d’éviter tout impact négatif des mesures monétaires gouvernementales sur l’économie réelle. Les managers des banques commerciales devraient se consacrer aux profits des compagnies de taille moyenne, au lieu de simplement tirer profit des subsides indirects d’obligations d’Etat sans risque. »

Europe500 demande que les banques commerciales mises à mal par l’adoption des règles de Bâle III soient soutenus et, dans une critique voilée de la politique de la Troïka, exige que le plan d’aide à Chypre ne remette pas en question la sécurité des dépôts des pays membres de la zone euro.

Pour plus de détails, voir le communiqué de presse d’Europe500