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Élisabeth II et l’Empire britannique

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Le 4 décembre 2009, à la veille de la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques, Lord Christopher Monckton (1), un des leaders qui exposa la fraude du réchauffement global, mit en garde la reine Élisabeth dans une interview exclusive accordée à notre service de presse Executive Intelligence Review News Service (EIRNS) :

EIR : “ The Queen gathered 53 heads of state in Trinidad recently and made the strong point that the British Commonwealth should gain a global perspective through the Copenhagen Conference. What is this all about ?”

Monckton : “ This is the first time that her Majesty has spoken out of turn and against her constitutional requirement not to intervene into politics since she took the throne. This is a very sad day. I am a very loyal subject to her Majesty. She should not have said what she said. Of course one cannot ask her to withdraw it now that it has been said, but what one can ask is that she had better not ever say anything of that character again in one direction or another. That is not her place as a constitutional monarch. And she must remember that, or she will lose our loyalty, and then she will lose the throne.”

Ce n’était pas une menace en l’air de la part de Lord Monckton , en effet le grand-père de Lord Monckton en 1936, forçait l’abdication du futur roi Édouard VIII, l’oncle de l’actuelle reine.

Lord Monckton est le porte-parole d’un groupe de scientifiques et d’une élite britannique qui comprend très bien que la thèse du réchauffement global anthropocentrique est non seulement une fraude, mais elle mène inexorablement au génocide et à la dictature.

Sir Maurice Strong, le GIEC et le gouvernement mondial

Le même jour à Berlin , dans une deuxième interview, Lord Monckton déclarait :

“ When Sir Maurice Strong (2) first created the Intergovernmental Panel on Climate Change in the UN, he created it not as a scientific body, but as a political entity. He said at the time that he hoped that this would become the nucleus of a world government. The whole idea of world government, according to people like Sir Maurice Strong, is not to trust the people. What they will talk of is that there has been market failure, in that the policies and freedom and successes of the free market and of capitalism have led to the poisoning of the planet with CO2, and therefore we need to take democracy away, so that the institutions of democracy, which include the stock markets and companies which flourish best under freedom, all of those will in future be under the thumb of a tyranny.

“It won’t seem brutal initially, but it will be extensive. It will stifle freedom in exactly the way that we have already begun to see with the European Union, where there is a European parliament, but it cannot propose legislation. If it decides something, it can be over ruled by the commissars. If it wishes to amend legislation, only the commissars, who are unelected, can give it permission. So Europe already has a kind of regional model of what will become a world government with far greater powers even than the EU over the individual nations of the world. It will be a sad day for freedom and democracy if that treaty proceeds at Copenhagen in only a few days’ time.”

La London School of Economics avait écrit une proposition génocidaire pour le sommet de Copenhague qui fut adoptée par le Optimum Population Trust. Cette dernière en fit la promotion à la Conférence de Copenhague exigeant une réduction de la population mondiale de 3 à 5 milliards d’individus d’ici l’an 2050 ! Heureusement, les plans pour détruire le système d’États-nations souverains établi à Westphalie en 1648, et appliquer à la planète entière une politique de dépopulation ont échoué.

La Chine et l’Inde ont refusé, avec raison, d’immoler leur population sur l’autel du World Wildlife Fund et de son co-fondateur le Prince Philippe d’Édimbourg qui exige une population mondiale de moins de 2 milliards d’individus !

Le Prince Philippe : malthusien et génocidaire

“ In the event that I am reincarnated, I would like to return as a deadly virus, in order to contribute something to solve overpopulation.”
— Prince Philippe, Duc d’Édimbourg ( 3 )

Le World Wildlife Fund (4) ( WWF, maintenant le World Wide Fund for Nature- WWFN) fut fondé en 1961 dans le seul but ( promu ouvertement à l’époque ) d’amasser des fonds afin d’augmenter de façon substantielle les rentrées d’argent pour l’ International Union for the Conservation of Nature (5). Établi en Suisse en 1948 avec une constitution écrite par le Foreign Office britannique, l’IUCN est la plus grande organisation ‘professionnelle’ internationale de conservation.

Sous le prétexte de « protéger la nature », le WWFN et l’IUCN sont en fait dédiés : 1) à réduire la population mondiale, principalement celle des pays en voie de développement, et 2) s’assurer que les matières premières de la planèe demeurent sous le contrôle de cartels Anglo-Hollandais. Les porte-parole du WWFN-IUCN se sont maintes fois prononcés sur ces deux objectifs qui, selon eux, nécessitent un gouvernement mondial.

Une structure impériale centrée sur le monétarisme

Les Windsor sont les primus inter pares (premiers parmi leurs égaux) d’une structure oligarchique connue sous le nom de Club of the Isles (6) qui est l’agence de contrôle derrière un vaste empire financier ayant également la main-mise sur un grand nombre de ressources et matières premières. La monarchie britannique est formellement assise sur cette vaste structure impériale, « visible » et « invisible » (7).

Le cartel bancaire Inter-Alpha (8) de lord Jacob Rothschild, qui inclu des banques européennes parmi les plus importantes, dépendent toutes, désormais, de la politique d’austérité du « sauvetage de l’euro » pour assurer leur renflouement. Ce cartel bancaire fonctionne essentiellement comme un appendice de cette structure impériale. Inter-Alpha est également derrière la création du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) qui, dans cette période d’effondrement financier, sert principalement à faire obstacle au Plan des Quatre Puissances de LaRouche (9), qui se veut un traité entre les États-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde, et qui représente la seule approche capable de tenir tête à la« City »et à Wall Street et d’initier un nouveau système de crédit international de type hamiltonien et à taux de change fixe.

L’Empire britannique d’aujourd’hui est un empire basé sur le monétarisme. La « City », installée à Londres, est le lieu où ces parasites monétaristes internationaux ont élu leur domicile principal.

Comment l’homme progresse

Pour progresser, l’homme doit constamment passer à une technologie plus avancée, augmenter la densité de flux énergétique (10) du système. Une augmentation qui se mesure par capita et par kilomètre carré de la surface du territoire de la nation.

Le même critère scientifique doit s’appliquer lors des décisions quant au choix en matière de mode de production d’énergie. Il n’existe pas des « énergies douces », seulement des sources d’énergies qui possèdent un taux de densité de flux énergétique assez grand pour empêcher un génocide planétaire des peuples souhaité par Philip, le Duc d’Édimbourg et ses petits domestiques écolos du World Wildlife Fund for Nature .

La visite prochaine du couple royal au Canada

Avec la catastrophe écologique causée par cette « compagnie flibustière qu’est British Petroleum » (11) dans le Golfe du Mexique et le phénomène de grève de masse qui prend chaque jour plus d’ampleur au sein de la population américaine, on peut s’attendre, à ce que Élisabeth II soit forcée d’annuler sa visite à “ground zero” à New York, le 6 juillet prochain.

Tout le cérémonial protocolaire qui accompagne normalement une visite royale ne peut masquer le fait que la « City » oeuvre au quotidien contre la souveraineté des états-nations. Les crimes contre l’humanité commis par la « City » sont connus et sanctionnés par le palais de Buckingham !

Après 143 ans, l’heure n’est-il pas venue d’imiter les Américains qui, en 1787, ont créé une république unique au monde en inscrivant la promotion de l’intérêt général de la population ainsi que le principe hamiltonien de crédit national au centre de leur Constitution, ce qui autorisa la création de la première Banque Nationale des États-Unis qui élimina les pratiques monétaristes impériales ?

Ce combat planétaire et milllénaire entre deux systèmes diamétralement opposés (12) est entré dans sa phase critique depuis 2007. Il se résoudra certainement dans un proche avenir. Soyons présent au rendez-vous de l’ Histoire.

Gilles Gervais
Président du Comité pour la République du Canada
ecrivez@comiterepubliquecanada.ca

Notes :

(1) Lord Christopher Monckton of Brenchley est un ancien conseiller scientifique auprès de Margaret Thatcher et un des principaux porte-parole politique, au niveau international, contre les thèses génocidaires d’Al Gore. Gore s’est toujours esquivé et refuse, à ce jour, de débattre Lord Monckton.

(2) Maurice Strong est un Canadien ennobli par la Reine, qui en plus de jouer un rôle clé dans la réorganisation des Nations-Unies, lança la Conférence Habitat des Nations-Unies en 1972 et, plus récemment, organisa pour les Nation-Unies le premier grand sommet environmental, la Conférence de Rio. Il fut le bras droit du Prince Philip au sein du World Wildlife Fund et un personnage clé du 1001 Club, un club sélect, composé de millionnaires, qui assure le financement du WWF. Au Canada, Strong a dirigé Pétro Canada. C’est sous la gouvernance de Maurice Strong qu’Hydro Ontario débuta le démantèlement de son parc de centrales nucléaires.

(3) Tel que rapporté par Deutsche Press Agentur (DPA) en août 1988.

(4) voir (www.comiterepubliquecanada.ca) dans la section la pensée néo-malthusienne : dépopulation et génocide : Who Wants to Take your Food Away—World Wide Fund for Nature.

(5) International Union for the Conservation of Nature (IUCN).voir (www.comiterepubliquecanada.ca) dans la section — La pensée néo-malthusienne : dépopulation et génocide, l’article de Scott Thompson et Nancy Spannaus : Al Gore : Britain’s Malthusian Agent.

(6) Through an informal body know to some as the Club of the Isles, which combines the political and financial clout of a far more extensive combine of intermarried European royal and princely families that extends from Scandinavia to Greece. Queen Élizabeth II is perceived as the primus inter pares of this informal body or, in financial parlance, the “chief executive officer”.

(7) voir le rapport de EIR du 24 mai, 1996 : The Sun never sets on the new British Empire et le rapport de EIR du 22 août, 1997 : Britain’s “Invisible” Empire unleaches the dogs of war.

(8) le cartel bancaire Inter-Alpha : voir : (www.comiterepubliquecanada.ca) la section Nouvelles Internationales — l’article de John Hoefle : The Anglo-Venetians behind Santander. 02/19/10

(9) voir (www.comiterepubliquecanada.ca) dans la section Nouveau Bretton Woods—Glass-Steagall : « Mettre à l’ordre du jour le plan LaRouche pour sauver l’économie mondiale ».

(10) voir (www.comiterepubliquecanada.ca) dans la section — La pensée néo-malthusienne : dépopulation et génocide, l’article de Lawrence Hecht : Le coût exorbitant de l’énergie « gratuite » — en quoi l’énergie nucléaire est-elle « plus intelligente » que le solaire et l’éolien ?

(11) voir (www.comiterepubliquecanada.ca) dans la section éditoriale, l’éditorial du 11 juin, 2010 (en français) : « BP : British Perfidy ».

(12) voir Frederich Schiller : De la législation de Lycurgue et de Solon.

voir également le texte d’Henry C. Carey, l’économiste du Président Lincoln, qui explique la diffférence entre le système anglais et le système américain dans son livre L’Harmonie des intérêts. Un passage est cité dans notre éditorial du 27 avril, 2010 : « L’empire américain » est un mythe.