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Helga Zepp-LaRouche : une intervention en Syrie peut conduire à un conflit mondial

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Hier, Helga Zepp-LaRouche, la présidente du parti allemand BüSo, qui présente plusieurs dizaines de candidats aux élections allemandes du 22 septembre, a lancé une mise en garde contre le danger imminent de guerre mondiale et appelé à un changement complet de cap dans le monde transatlantique.

Extraits.

« La menace d’une intervention militaire contre la Syrie par une nouvelle « coalition des volontaires », sous la direction de Barack Obama et de David Cameron, représente le potentiel d’un début de troisième guerre mondiale, une guerre cette fois-ci thermonucléaire, pouvant mener à l’extinction de l’humanité. C’est l’équivalent de l’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939 par la Wehrmacht. Au-delà de la menace d’une conflagration au Moyen Orient, elle signifierait une confrontation avec la Russie et la Chine – avec toutes les conséquences que l’on sait.

La politique envers la Syrie n’est qu’un élément de plus de la politique de « changement de régime » à l’origine de la guerre contre l’Irak qui, comme on le sait, fut justifiée par les mensonges de Tony Blair et de George Bush fils. La guerre suivante – contre l’Afghanistan – était tout autant basée sur des mensonges, ceux relatifs au 11 septembre 2001, tout comme la guerre contre la Libye et maintenant celle souhaitée contre la Syrie. Sauf que maintenant c’est la Troisième guerre mondiale thermonucléaire qui menace.

La politique de « changement de régime » était la réponse de George Bush père et de Margaret Thatcher à la dissolution de l’Union soviétique. Tous les gouvernements qui s’opposeraient au nouvel empire anglo-américain devaient être éliminés à travers une combinaison de mesures. La « mondialisation » s’accompagnait de la dérégulation totale des marchés financiers, la transformation de l’économie réelle en un casino financier de spéculation et de « maximisation du profit ».

Désormais, la mondialisation financière est au bout du rouleau. Le danger extrême de guerre ne trouve que superficiellement son origine dans les événements au Moyen-Orient. La cause plus profonde, et le déclencheur potentiel, est l’effondrement imminent du système financier international, un système qui est désespérément surendetté en raison de la spéculation sur les produits dérivés. Il ne survivra sans doute pas à la fin de l’année fiscale américaine, c’est-à-dire la fin du mois de septembre.

Il existe une solution : mettre fin à la politique de l’Empire de la City et Wall Street. La mesure indispensable est le rétablissement du système de séparation bancaire dans la tradition de la loi Glass-Steagall, à l’aide de laquelle Franklin Roosevelt vainquit, en 1933, la crise financière et la grande dépression. Cela veut dire concrètement qu’il faut éliminer le volet casino de l’économie et reconstruire l’économie réelle.

(…)

Nous n’avons qu’une seule chance : le Congrès américain doit rétablir la loi Glass-Steagall, mettant ainsi un terme à l’économie casino. Si les États-Unis le font, l’Europe aura pour seule alternative de faire de même. Lyndon LaRouche est le dirigeant intellectuel d’un large mouvement national aux États-Unis qui défend le retour à la tradition de Franklin Roosevelt. C’est aussi le seul moyen de stopper de l’intérieur le danger de guerre, en renforçant l’opposition interne aux États-Unis.

Le BüSo a élaboré au cours des dernières décennies des concepts pour le développement de l’économie mondiale : parmi eux « le pont terrestre eurasiatique », qui relierait entre elles toutes les parties de la planète à travers des projets d’infrastructure et d’équipements permettant un développement mutuel. »