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Face au danger de guerre thermonucléaire, LaRouche s’oppose à toute action militaire en Syrie

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Lyndon LaRouche

Dans un appel urgent publié hier, mettant en garde contre les risques impliqués par une attaque contre la Syrie, l’économiste et homme politique américain Lyndon LaRouche présente ses solutions pour contrer la menace stratégique actuelle.

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Lyndon LaRouche

1. Toute offensive américaine contre la Syrie risquerait de déclencher un conflit plus large, pouvant conduire à la guerre thermonucléaire et à l’extinction [de l’espèce humaine]. Cette menace est si sérieuse que toute autre considération en faveur d’une action militaire de la part des Etats-Unis contre la Syrie doit être rejetée. Les assertions de l’administration Obama, selon lesquelles un arrangement avec la Russie ou l’Iran pourrait empêcher une telle escalade, doivent être rejetées comme dénuées de toute fiabilité, en particulier face au danger qu’une action militaire conduise à une guerre mondiale, avec un recours aux armes thermonucléaires.

2. Les événements syriens doivent être vus dans le contexte d’un monde dominé par un système impérial qui plonge ses racines historiques en Europe, remontant au saccage de Troie et à l’émergence de l’Empire romain. La maladie dont l’Europe souffre depuis, sous la forme du système monétaire anglo-hollandais [1], domine les habitudes du monde. Comme elle l’a officiellement reconnu, la couronne britannique promeut une politique de réduction massive de la population mondiale, de son niveau actuel de 7 milliards d’habitants à 1 ou 2 milliards maximum. Le président Obama est un instrument de cette faction internationale, représentée aux États-Unis par les intérêts de Wall Street. La guerre thermonucléaire doit être empêchée à tout prix, et une frappe militaire contre la Syrie, indépendamment de son étendue, rapprocherait considérablement le monde d’une telle guerre.

3. Ce système financier anglo-hollandais se dirige en fin de compte vers une faillite généralisée. Nous nous en approchons rapidement, ce qui amène une faction désespérée de l’élite anglo-hollandaise à envisager une escalade vers la guerre globale. La montée en puissance, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, d’un mouvement organisé en faveur d’une solution de type Glass-Steagall à cette faillite généralisée, provoque une panique encore plus grande à Wall Street.

4. Les conséquences potentielles d’une attaque contre la Syrie s’ajoutent à l’absence de tout fondement légal, dans le droit international et le droit constitutionnel américain, accordant au président Obama la permission de lancer ce genre d’action. Une défaite d’Obama en Syrie le conduirait directement à sa perte. Indépendamment des questions légales en tant que telles, Obama doit être destitué pour le seul fait de penser à attaquer la Syrie, sachant les conséquences que pourrait avoir une telle décision.

5. La capacité militaire américaine a été décimée par plus de dix ans de guerres difficiles. La logique de l’escalade militaire américaine contre la Russie et la Chine [2] conduit le monde vers une guerre thermonucléaire dans le Pacifique. Une fois la mèche allumée, même en cas de frappe militaire limitée contre la Syrie, la situation passera immédiatement hors de tout contrôle.

6. Il faut à tout prix empêcher une attaque contre la Syrie, rétablir immédiatement le Glass-Steagall, et la perspective d’une stabilité mondiale restaurée se présentera alors immédiatement à nous. Les États-Unis ont la possibilité de s’associer avec la Chine pour la paix et le développement. Le monde est dans une situation extrêmement délicate et nous avons besoin d’un facteur de stabilité. Les Chinois savent qu’une aggravation de la crise en Europe et aux États-Unis provoquera l’effondrement de la Chine. Combiner le rétablissement de Glass-Steagall avec un effort de coopération à grande échelle, afin de maîtriser la fusion thermonucléaire pour développer l’économie mondiale, permettra d’éliminer d’un coup les conditions pouvant conduire le monde à une guerre exterminatrice.

7. En principe, la menace de guerre peut être stoppée par un nombre relativement modeste d’individus comprenant comment mener une telle opération de contournement. Laissée à elle-même, la logique qui anime la trajectoire politique suivie par Obama ne peut conduire qu’à la guerre thermonucléaire. La Russie a été mise le dos au mur, et toute action supplémentaire peut provoquer une réponse non contenue. Jusqu’ici, le président Vladimir Poutine, même s’il se trouve dans une situation délicate, a fait preuve de retenue. Les dirigeants occidentaux doivent maintenant en faire leur part.


[1Il s’agit ici des intérêts commerciaux et financiers qui ont pris le pouvoir en Angleterre au lendemain du couronnement du hollandais Guillaume d’Orange en 1688.

[2C’est-à-dire l’insistance d’Obama à vouloir installer, malgré les protestations réitérées de la Russie, un bouclier antimissile en Europe centrale, ainsi que la doctrine AirSeaBattle mise en oeuvre contre la Chine.