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Écologie : « La surpopulation n’est pas un problème »

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L’affirmation selon laquelle l’humanité serait un fardeau pour une planète disposant de ressources limitées « démontre une mécompréhension profonde des systèmes d’écologie humaine », affirme le professeur Erle C. Ellis, un expert en aménagement du territoire et en biogéochimie de l’université du Maryland, dans une chronique publiée le 13 septembre dans le New York Times.

Dans cet article, intitulé « La surpopulation n’est pas un problème », le professeur expose la situation dans les termes suivants :

“Les conditions permettant de soutenir l’humanité ne sont pas naturelles et ne l’ont jamais été. Depuis la préhistoire, les populations humaines ont utilisé des technologies et conçu des écosystèmes pour soutenir les populations bien au-delà des capacités d’écosystèmes naturels non altérés.”

Ellis décrit ensuite les révolutions technologiques dans la chasse et la pêche, puis dans la cuisson de la nourriture, suivies de celles associées à l’agriculture. Il argue également qu’une population mondiale en croissance, atteignant plusieurs milliards, peut être soutenue « tant que les investissements nécessaires dans l’infrastructure » pour faciliter le commerce et permettant d’assurer la sécurité alimentaire sont faits.

Il cite ensuite « l’économiste agricole danois Ester Boserup, l’antidote au démographe et économiste Thomas Malthus et à sa théorie selon laquelle la croissance de la population tendrait à supplanter celle des approvisionnements en nourriture ».

Faisant écho à Henry C. Carey, Vladimir Vernadsky, et Lyndon LaRouche, selon qui les système inorganique, organique et humain relèvent de trois domaines scientifiques différents (le premier de la physique et de la chimie, le deuxième de la biologie et le troisième des sciences cognitives), Ellis conclut :

La science de la soutenabilité humaine est par nature une science sociale. Ni la physique ni la chimie, et même la biologie, peuvent assurer une compréhension adéquate de la manière par laquelle une espèce a pu façonner son avenir et la destinée d’une planète entière.
Et vlan ! Spéculateurs, écolos malthusiens et fatalistes renvoyés dans leurs buts !