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Crise budgétaire : Wall Street ordonne à Obama de bloquer Glass-Steagall

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Communiqué du Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC)

Washington DC, le 5 octobre 2013 – Wall Street exige du Président Obama qu’il empêche le rétablissement du Glass-Steagall Act à tout prix, et qu’il poursuive la politique de renflouement des banques et de pillage des Américains, afin de préserver son système en faillite. Cette politique va engendrer un accroissement de l’hyperinflation, de l’austérité et du nombre de victimes parmi nos concitoyens les plus vulnérables.

Plusieurs sources haut placées à Washington DC ont confirmé que c’était l’ultimatum posé par les représentants de Wall Street lors de leur rencontre privée avec Obama, le 2 octobre à la Maison Blanche. Cette délégation était formée par le Financial Services Forum, une coalition des 19 plus grosses banques et sociétés d’assurance du pays ; parmi les délégués se trouvaient Jamie Dimon, Pdg de JP Morgan Chase, Lloyd Blankfein, Pdg de Goldman Sachs, Brian Moynihan, Pdg de Bank of America, Michael Corbat, Pdg de Citibank, et Anshu Jain, Pdg de Deutsche Bank.

La directrice du FMI Christine Lagarde a livré le même message dans une interview au Financial Times du 4 octobre, insistant sur le fait que la Réserve fédérale maintienne indéfiniment ses 85 milliards de dollars d’assouplissement quantitatif mensuels destinés au renflouement de Wall Street et des banques européennes. Dans le même temps, le secrétaire au Trésor Jack Lew, parlant au nom d’Obama, a menacé que tout défaut sur la dette américaine déclencherait une crise financière pire qu’en septembre 2008.

La vérité, comme l’a abruptement déclaré Lyndon LaRouche aujourd’hui, c’est que le « shutdown » du gouvernement fédéral et la menace de défaut sur la dette américaine le 17 octobre, n’est rien d’autre qu’une escroquerie organisée visant à conditionner le peuple américain aux politiques meurtrières déjà acceptées par Obama et les dirigeants républicains au Congrès.

« A moins que Glass-Steagall ne soit adopté immédiatement, Obama et Wall Street vont déclencher la pire vague d’austérité meurtrière et de pillage du peuple américain que l’on ait jamais vue. La séparation totale entre banques commerciales et l’ensemble des activités de paris financiers est le seul remède. Il s’agit de mettre Wall Street en faillite avant qu’ils ne puissent déclencher pleinement leur plan meurtrier. Le Président Obama n’est qu’un pion de ces intérêts financiers, comme en témoigne son acharnement à maintenir les programmes de renflouement et de bail-in , et à empêcher l’adoption du Glass-Steagall.

« C’est une question de jours et de semaines avant qu’Obama et sa meute de parlementaires républicains, sur ordre de Wall Street, ne répandent l’enfer sur terre pour les Américains, avec des coupes budgétaires encore plus fortes que le séquestre des derniers mois. Le ’shutdown’ du gouvernement est la plus grande mise en scène de l’histoire, avec pour but de préparer l’opinion à accepter plus d’hyperinflation, de renflouements, de bail-in , et des conditions de vie détériorées, afin que Wall Street puisse survivre un peu plus longtemps pendant que les honnêtes travailleurs meurent en grand nombre.

« Il est temps pour le Congrès de rompre avec Wall Street et ses larbins de la Maison Blanche, et de mettre en place la seule politique qui permettra de remettre les Etats-Unis sur la voie de la prospérité : adopter dès cette semaine le Glass-Steagall, à la majorité absolue.

« En adoptant le Glass-Steagall, l’on brise instantanément la mainmise de Wall Street. Dès lors que l’on arrête de maintenir en vie les banques systémiques avec l’argent du contribuable et des déposants, elles disparaissent... Bon débarras ! Il ne restera plus que la partie commerciale du système bancaire, viable mais sous-capitalisée, et l’on aura alors l’occasion de ressusciter le crédit fédéral pour financer les grands projets économiques comme NAWAPA ou un programme international à marche forcée pour maîtriser l’énergie de fusion.

« C’est l’heure de vérité, et j’appelle les Américains à exiger de leurs représentants au Congrès qu’ils arrêtent de se comporter comme des idiots corrompus qui s’adaptent à la ligne Wall Street-Obama. Adoptez Glass-Steagall, éliminez la force de nuisance de Wall Street et de leurs alliés européens, et travaillez à la renaissance du développement économique de notre pays et du monde telle que mes collègues et moi l’avons définie. »