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Medvedev s’est rendu au centre de recherche chinois sur la fusion nucléaire

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(S&P)—Lors de son récent voyage officiel en Chine, le Premier ministre russe Dimitri Medvedev s’est rendu sur le site de l’Institut de recherche en sciences physiques et techniques de Heifi, le siège du tokamak de dernière génération EAST, en opération depuis 2008.

Le Premier ministre était accompagné par l’académicien E.P. Velikhov, le scientifique russe à l’origine du concept d’une expérience internationale sur la fusion, devenu par la suite ITER. Velikhov, qui a été conseiller en matières scientifiques de plusieurs chefs d’État russes au cours des trente dernières années, dirige aujourd’hui l’Institut Kourchatov pour les sciences nucléaires, berceau des premières recherches sur le tokamak.

Faisait également partie de la délégation le directeur adjoint de l’Institut unifié de recherches nucléaires de Doubna, Grigory Troubnikov, où 18 pays, dont la Chine, sont impliqués dans un projet de recherche international sur la physique des particules.

Selon des rapports du gouvernement russe, un domaine de coopération discuté lors de cette visite implique le développement de nouveaux matériaux supraconducteurs pour EAST et le projet d’accélérateur de particules.

Lors d’un discours devant les étudiants et les membres de la faculté de l’Université des sciences et de la technologie, Medvedev a rappelé qu’il «  existe une longue histoire de coopération entre nos deux pays » dans la science et la technologie. Il a fait remarquer que le recteur de l’université avait commencé sa carrière en tant que chercheur dans un laboratoire de Moscou, et que plusieurs autres scientifiques de renom avaient été formés en Russie.

Commentant la situation de la Russie, le Premier ministre a dit qu’il « y a une forte tentation de faire de l’argent seulement en vendant les ressources [matières premières] du pays. Mais si nous nous concentrons seulement sur cela, il n’y aura aucun progrès dans les autres domaines.  » Par conséquent, a-t-il suggéré, il faut se concentrer sur cinq domaines prioritaires : la médecine, l’efficacité énergétique, les technologies nucléaires, ainsi que celles liées à l’informatique et au spatial.