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Séismes : flipper le dauphin est-il plus intelligent que les médias ??

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(Nouvelle Solidarité) – Le catastrophisme écolo-esotérique a le vent en poupe, créant un danger encore plus grand que les catastrophes elles-mêmes. Si au moindre événement naturel les tenants de l’apocalypse agissent comme des troupeaux de bêtes apeurés, seulement guidés par leur ressenti, nous nous devons de renouer avec une pensée véritablement scientifique.

Dans la vidéo La ceinture de feu, nous avons évoqué les faisceaux d’indices démontrant qu’un phénomène extérieur à la Terre était à l’œuvre dans le cadre des tremblements de terres qui ont frappé depuis un mois le Japon, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, le Chili. Nos amis américains du LarouchePAC ont avancé l’hypothèse de perturbations majeures du champs magnétique terrestre par une soudaine série d’explosions solaires de grande ampleur se déroulant depuis la mi-février, marquant le commencement d’un nouveau cycle d’activité solaire devant culminer en 2013. Le brusque réchauffement de l’ensemble de la ceinture Pacifique en serait la conséquence.

En revenant sur le tremblement de terre de magnitude 6,3 qui a frappé la Nouvelle-Zélande le 22 février dernier, l’on voit que deux jours avant le séisme, 80 baleines sont venues s’échouer sur les côtes, exactement comme en août dernier, avant qu’un tremblement de terre important – 7,1 – ne frappe cette île du Pacifique. Quinze jours avant ce séisme du 4 septembre, 58 baleines étaient venues s’échouer sur les plages néo-zélandaises. « Les changements du champ électro-magnétique pourraient avoir désorienté la boussole interne des baleines pilotes » , a expliqué Céline Liret de l’Océanopolis de Brest au micro d’Europe1. Si les échouages de cétacés arrivent régulièrement en dehors de périodes sismiques, les scientifiques recensent 80 cas où les deux évènements coïncident depuis 1995.

Dans la vidéo Notre impératif extraterrestre, Episode 2 - les rayons cosmiques , nous avions montré comment la vie de nombreuses espèces est régulée directement par les rayonnements cosmiques et comment ces derniers déterminent les cycles de développement de la vie sur Terre. Comme dans le cas du climat, la science montre que la Terre ne peut être conçue comme un milieu fermé mais que son développement est constamment façonné par des évènements solaires et cosmiques.

Si d’aventure, les catastrophes naturelles venaient à se multiplier, la véritable catastrophe serait de croire que la nature nous contrôle, nous soumet et nous punit, et d’accepter de subir sans chercher à comprendre les causes et élaborer des remèdes. Il s’agit de bâtir une science de la prévision géologique prenant racine dans l’astrophysique et qui se développera d’autant mieux si l’on va mesurer l’activité sismiques sur d’autres planètes… Quand on voit les mouvements de peur irrationnelle qui traversent notre société en ces temps de crise, on pourrait se dire qu’on est pas loin de l’extinction, mais l’avenir ne dépend que de ceux qui auront le courage de penser.