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Au sommet des BRICS, le Premier ministre indien amène la lumière de l’espérance

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(La rédaction)—Dans son discours lors de la session finale du sixième sommet des BRICS au Brésil le 15 juillet, le nouveau Premier ministre indien Narendra Modi a illustré de quelle manière les BRICS, comme groupe unique de pays formé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, pourra et devra contribuer aux efforts pour créer l’avenir prospère et pacific dont le monde a tant besoin :

Le monde est confronté à de fortes turbulences économiques et politiques. Le conflit et l’instabilité s’accroissent dans plusieurs régions importantes. (…) Il est urgent de rétablir, à l’échelle globale, un climat de paix et de stabilité. Ceci exige de trouver de nouvelles voies pour la coopération et la collaboration. Je crois que les BRICS peuvent répondre à cet appel. Il en est ainsi à cause du caractère unique des BRICS en tant qu’institution internationale. Pour la première fois, ils rassemblent un groupe de pays en fonction de leur « potentiel futur », plutôt que sur la base de leur prospérité actuelle et des identités partagées. L’idée même des BRICS est ainsi tournée vers l’avenir. Je crois par conséquent qu’ils peuvent apporter de nouvelles perspectives et manières de faire aux institutions internationales existantes.

Modi a ensuite expliqué pourquoi il faut réformer les institutions globales, afin de « répondre aux aspirations du monde en développement », ce qui implique de « satisfaire aux besoins des plus faibles, en particulier dans des domaines comme la sécurité [en termes d’approvisionnement] alimentaire ». C’est pourquoi la Nouvelle banque de développement (NBD), aujourd’hui en voie de se réaliser, bénéficiera non seulement aux membres des BRICS, mais « apportera également son soutien aux pays en voie de développement ».

Les BRICS doivent maintenant dépasser la « logique des sommets », a-t-il poursuivi, et les jeunes de nos pays respectifs doivent montrer l’exemple en multipliant les contacts de « peuple à peuple » entre les pays membres. Il suggéré la création d’un Forum de jeunes scientifiques des BRICS, ainsi que des écoles de langue « offrant une formation linguistique dans chacune de nos langues », et d’étudier l’idée d’une Université des BRICS.

Sa conclusion :

Excellences, nous avons la possibilité de définir notre avenir – pas seulement de nos pays, mais du monde entier. Je viens d’un pays où les idées de Vasudhaiva Kutumbakam – « le monde entier n’étant qu’une seule famille » – sont ancrées dans notre ethos. Je prends cela comme une grande responsabilité. Nos actions doivent contribuer à renforcer l’espoir, l’aspiration et la confiance des pays en voie de développement.