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L’homme galactique : Ombre ou Principe ?

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Ben Deniston

Voici une transcription de l’émission internet “un nouveau paradigme pour l’humanité” du 6 mai 2015 à laquelle participaient Megan Beets, Ben Deniston et Liona Fan-Chiang de l’équipe scientifique de LaRouchePAC.

Megan Beets : Aujourd’hui, notre discussion porte sur la responsabilité de définir clairement une direction conceptuelle pour la mission de l’humanité. Or c’est quelque chose qui n’effleure même pas la pensée de 99% de la population. En fait, la plupart des gens ne croient même pas qu’ils devraient y penser. Pourtant c’est ce qui serait humain. Il s’agit d’une responsabilité humaine. C’est la responsabilité d’un type de créature, d’une sorte d’espèce, qui est une espèce immortelle, dont les membres peuvent contribuer quelque chose et définir des conceptions dont les effets persistent même après que leur vie mortelle est terminée.

Voilà l’objet de notre discussion aujourd’hui. Quels sont les véritables principes universels, quels sont les principes organisateurs universels qui définissent nos actions ici sur Terre, et qui vont définir et créer de nouvelles possibilités d’actions sur notre planète et peut-être même au-delà ? Et c’est la raison pour laquelle Lyndon H. LaRouche a accordé autant d’importance à la recherche sur le cycle de l’eau que Ben a faite récemment, où il a situé le cycle hydrique terrestre à l’intérieur d’un système plus vaste qui est subordonné à un principe, le principe galactique, que nous ne maîtrisons pas encore parfaitement et dont certains aspects restent incompris. Alors, Ben, je te laisse la parole.

Ben Deniston : J’ai pensé qu’aujourd’hui il serait bon d’approfondir un peu cette question. Depuis un peu plus d’un mois, dans le contexte de la crise de plus en plus grave que cause la sécheresse en Californie, nous avons repris et poursuivi notre étude sur le rôle que joue la galaxie dans la formation du cycle de l’eau, du climat et des phénomènes météorologiques sur Terre. Nous avons présenté une grande quantité d’éléments très divers ce dernier mois et j’ai pensé qu’étant donné le travail que nous avons fait, ce serait une bonne occasion de revoir la question et d’approfondir certains aspects particuliers.

Ce que je vais discuter se divise en trois parties que je vais illustrer par de nombreux graphiques. Nous voulons vraiment continuer d’élaborer cette question en gardant en tête l’idée d’un tout cohérent. Nous avons commencé à présenter, et M. LaRouche a réalisé cela tout de suite, quelque chose qui représente une révolution, une compréhension absolument nouvelle, qui part du fait que nous n’existons pas seulement sur Terre. Évidemment, dans un certain sens, les gens savent cela depuis longtemps. Nous vivons dans le système solaire. La Terre ne peut pas être isolée du reste du système solaire. Kepler l’a démontré. Ce n’est pas nouveau.

Nous savons aussi depuis longtemps que nous vivons dans un système galactique, mais les gens pensent à cela comme si cette galaxie était un vague et vaste espace vide au milieu duquel nous nous trouvons, mais qui n’aurait aucun rapport réel ni aucune influence sur ce que nous faisons sur la Terre. Elle serait là, quelque part, à l’extérieur. Certes, il arrive à des universitaires d’en parler d’une façon abstraite, mais pour ce qui est de nos activités quotidiennes, nous ne pensons pas au fait que nous vivons dans une galaxie.

La crise de l’eau en Californie est en fait causée, et c’est important de le comprendre, par le fait que nous n’approchons pas ce problème d’un point de vue compétent. Le problème que doit comprendre et résoudre l’espèce humaine, à ce moment de l’histoire, est le fait que, de nos jours, les gens sont incapables de concevoir que certains processus qui se produisent sur Terre, le cycle hydrique par exemple, sont, en fait, dépendants de ces processus supérieurs.

Et ce que je veux présenter aujourd’hui, c’est le fait que l’acquisition de cette nouvelle capacité permettra à l’humanité d’établir un tout nouveau rapport avec le système. Nous ne parlons pas simplement ici de la façon d’obtenir un peu plus d’eau pour résoudre un quelconque problème local. Nous parlons de créer un tout nouveau potentiel, où l’espèce humaine pourra gérer le système d’une façon complètement nouvelle, d’un point de vue complètement nouveau.

Ce point de vue est le point de vue galactique : le point de vue du principe de la galaxie, compris comme un système qui subsume, qui comprend et définit le système solaire (et par conséquent la Terre qui en fait partie) en tant que processus subordonné. Il s’agit, en réalité, pour l’humanité de faire un certain saut créateur et de comprendre le rôle de la galaxie, ce qui nous permettra alors d’agir différemment, d’avoir de nouveaux pouvoirs ici sur Terre, grâce auxquels nous pourrons résoudre tous ces problèmes.

Je veux donc approfondir cette question, de façon à présenter avec un maximum de puissance la conception de ce nouvel horizon galactique à laquelle nous sommes arrivés. Notre horizon est galactique, c’est cela qu’il faut comprendre.

On peut commencer en reprenant en partie ce qui a été discuté dans le webcast de vendredi dernier, lorsque nous avons souligné l’opposition entre les concepts « d’ombre » et de « principe ». On perçoit certains phénomènes météorologiques, certains aspects du cycle hydrique. On voit des nuages, on voit des indices de la façon dont se comporte l’eau dans l’atmosphère. On ressent les effets de la pluie ou d’autres phénomènes du même ordre.

Mais ces choses sont en fait des ombres. Ce sont des choses créées. Elles n’ont pas de développement autonome. Elles ne se sont pas créées elles-mêmes. Nous dépendons de ces effets et nous dépendons de notre capacité à les gérer. C’est ce qui nous rend capables d’évoluer et de nous développer en tant qu’espèce. Mais ce sont des effets. Ce sont les ombres de quelque chose.

Jusqu’à maintenant, il était généralement présumé qu’on parlait simplement d’une interaction entre le Soleil et la Terre. Le Soleil fait s’évaporer l’eau ; il réchauffe l’atmosphère. Il approvisionne l’atmosphère en vapeur d’eau en faisant s’évaporer l’eau des océans. Puis, divers processus sur Terre prennent le relais et participent à la façon dont l’eau se comporte, et à la façon dont elle se déplace dans ce système cyclique.

Jusqu’à tout récemment, si on fait exception du travail de quelques rares scientifiques, c’était à peu près tout. On parlait d’un système Terre-Soleil. C’étaient là les facteurs responsables. Rien d’autre ne se produisait. C’est ce qui définissait le système. Bien sûr, de nombreux facteurs variaient, comme, par exemple, le rôle des océans sur Terre, ou celui de la vie sur Terre, mais il s’agissait de sous-ensembles ou de composantes du processus du système solaire. L’interaction entre l’activité du Soleil et celle de la Terre créait ces ombres, ces effets. Elle déterminait, et c’est encore la conception généralement acceptée, la façon dont se comporte le cycle hydrique.

Cependant, on peut voir qu’il y a des déviations, des anomalies, dans ces ombres. Ces ombres se comportent différemment de ce à quoi on s’attendait d’après l’hypothèse en vigueur. Nous voyons des fluctuations dans la façon dont ces ombres se comportent, dans la façon dont le cycle hydrique s’exprime, et ces fluctuations ne peuvent pas être attribuées à cette conception généralement acceptée de la façon dont le Soleil et la Terre interagissent.

Pour bien faire comprendre cette question, je vais vous présenter une série d’études. La première partie vise simplement à illustrer comment ces déviations, ces anomalies, apparaissent dans l’activité du cycle hydrique, de ces ombres, à travers toutes les échelles temporelles : sur des échelles temporelles brèves, qui s’étendent sur quelques années ou quelques décennies ; ou sur des échelles temporelles plus longues, des échelles de centaines d’années, de milliers d’années, de millions d’années et de centaines de millions d’années. En observant l’immense période que couvrent ces diverses échelles temporelles, on peut observer des anomalies qui, selon la compréhension généralement acceptée, ne peuvent être attribuées à l’activité de l’interaction Soleil-Terre ; elles indiquent plutôt que la cause de ces effets est la galaxie, le système galactique, l’apport de l’environnement galactique qui crée des conditions qui contrôlent ces ombres, ces effets.

Je vais donc présenter une série de graphiques tirées d’études qui montrent ces anomalies à travers ces différentes échelles temporelles. Nous allons étudier des périodes de plus en plus longues, et montrer que ces anomalies reviennent toujours, et qu’elles nous indiquent l’existence de cet autre principe, cet autre facteur qui se situe à l’extérieur du système solaire.

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Figure 1.

La figure 1 montre le rapport entre les fluctuations des radiations d’origine galactique, au moyen desquels la galaxie affecte notre atmosphère et notre environnement terrestre, et les fluctuations de la couverture nuageuse à basse altitude.

La publication de ces résultats, en particulier ceux obtenus par une équipe de scientifiques danois dirigée par Hendrick Svensmark, suscitèrent une extraordinaire excitation, car ils montraient qu’il y a une correspondance directe entre la façon dont le flux de radiations cosmiques d’origine galactique fluctue, et la façon dont fluctuent la formation de nuages à basse altitude et la couverture nuageuse.

Il faut noter que ce phénomène est aussi lié aux fluctuations de l’activité solaire, puisque le Soleil, par son influence magnétique, joue un rôle important en protégeant le système solaire contre cette influence galactique. Donc, il faut penser au Soleil comme étant le créateur d’un champ de force, d’un environnement magnétique autour du système solaire ; et selon que l’activité du Soleil se renforce ou faiblit, ce champ de force, ce champ magnétique environnant, change la quantité d’influence que nous recevons du reste de la galaxie. On voit donc que le Soleil joue un certain rôle en modulant la quantité d’influence galactique sur le système.

Pourtant, selon la conception généralement acceptée, cette activité magnétique du Soleil n’aurait dû jouer aucun rôle dans le comportement du cycle hydrique, non plus que dans celui du climat ou des conditions météorologiques. Selon cette conception, il ne faut prendre en compte que la chaleur émise par le Soleil, la lumière directe du Soleil ; c’est censée être la seule influence que le Soleil a sur le système hydrique de la Terre, sur le climat, etc. Selon la conception généralement acceptée, le champ magnétique n’aurait dû avoir aucune influence.

Pourtant, nous voyons que le champ magnétique a une influence en ce qu’il module la quantité de l’effet galactique qui nous atteint.

Ces résultats ont donc créé d’énormes remous. Cela a affolé de nombreux disciples de la secte du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), ces adeptes de la doctrine du prince Philippe et de ses semblables, selon laquelle les êtres humains, en utilisant des automobiles ou en œuvrant à rendre l’électricité accessible au plus démunis de la planète, seraient en train de provoquer des effets catastrophiques sur le climat. Vous pouvez imaginez l’inquiétude de cette institution irrationnelle et génocidaire quand est devenu public le fait qu’il existe des preuves que d’importantes fluctuations climatiques doivent être attribuées non pas à l’activité humaine, mais à celle de ce processus cosmique, de cet apport cosmique.
Les gens connaissent probablement en partie cette controverse. Ils ont probablement entendu parler du rôle des rayons cosmiques, des radiations cosmiques d’origine galactique, sur la formation des nuages.

Beets : Et ces nuages à basse altitude ont un effet sur la température mondiale, n’est-ce pas ?

Deniston : Absolument. Ces scientifiques ont montré que même un changement très petit -quelques pour-cents- dans la quantité de couverture nuageuse à basse altitude, peut avoir un immense effet sur la température de la planète. C’est pourquoi les énergumènes de la secte du GIEC ont utilisé les arguments les plus fantaisistes pour tenter d’amplifier les effets du CO2 de façon à arriver à une espèce de théorie permettant de prétendre que l’augmentation de cette minuscule trace de gaz dans l’atmosphère engendre des effets catastrophiques.

Et pourtant, une simple petite fluctuation de la couche nuageuse joue un rôle très important dans le contrôle de la quantité de lumière solaire qui parvient sur Terre.

Liona Fan-Chiang : Et l’activité magnétique du Soleil varie bien davantage que sa lumière.

Deniston : Oui. D’après ce que nous comprenons aujourd’hui, la quantité de lumière solaire, ce qu’on appelle techniquement les radiations électromagnétiques, les radiations qui voyagent à la vitesse de la lumière- lumière infrarouge et lumière visible- ont une quantité totale d’énergie qui ne semble pas varier beaucoup, alors que le champ magnétique subit d’importantes fluctuations.

Il est assez incroyable que le champ magnétique du Soleil s’inverse approximativement chaque décennie. Lorsqu’on compare la dimension du Soleil à celle de la Terre, on s’étonne qu’un système d’une telle dimension évolue non pas à l’échelle du temps géologique mais à celle du temps humain. Le Soleil, à tous les dix, onze, ou douze ans connaît une inversion totale de la polarité de son champ magnétique. C’est vraiment là un processus remarquable.

Et, à regarder le Soleil dans le ciel, on a l’impression qu’il ne fait pas grand-chose, qu’il fait la même chose aujourd’hui qu’il faisait hier. Mais si on l’observe avec la sophistication croissante de nos appareils scientifiques, et qu’on mesure son effet magnétique, son atmosphère, et diverses autres conditions créées par l’activité solaire, il est évident qu’il subit des fluctuations considérables. C’est un acteur extrêmement actif.

Mais notre intérêt ici, et nous en discuterons un peu plus loin, se trouve dans le fait qu’il joue un peu un rôle de portier en modulant l’influence galactique. Cette influence galactique est le facteur déterminant qui nous permet de comprendre d’une façon nouvelle la nature du système ; et cela, en retour, nous permet de créer un nouveau potentiel pour gérer ce système, à partir de cette compréhension galactique, de la compréhension du principe du système galactique.

Pour introduire proprement cette discussion, concentrons-nous d’abord sur ces déviations, ces anomalies. La figure 1 nous montre une anomalie par rapport à la compréhension en usage. Dans la perspective généralement acceptée, il ne devrait pas exister de rapport entre le flux de rayons cosmiques et la couverture nuageuse. Et parce que cela compromet la campagne de peur menée au nom des changements climatiques supposément causés par l’homme, certaines personnes s’affolent et tentent de dénigrer cette expérience. Pourtant, ces effets existent bien.

Il s’agit donc d’une anomalie, et, je le répète, le fait que cet effet puisse être démontré a causé beaucoup de remous ces deux dernières décennies.

Utilisons cela comme point de départ. Ce graphique montre le comportement des nuages, une partie du cycle hydrique dans l’atmosphère donc, pour la période allant de 1980 à 2003-4 – un peu plus de deux décennies d’activité. On peut voir que la façon dont se comportent les nuages varie en rapport avec ces fluctuations de l’influence galactique, de la quantité d’influence que nous recevons de notre système galactique.

Passons maintenant à ce qui se produit sur des échelles temporelles de plus en plus étendues. On va voir revenir de façon régulière une expression de ce qui constitue, du point de vue de la théorie généralement acceptée, des déviations, des anomalies.

La figure 2 présente une de ces études qui montrent que les précipitations, le climat et la température varient directement en fonction de la quantité d’influence galactique, laquelle est, comme on l’a dit, dépendante du degré d’activité du Soleil.

Cependant, à la différence de la figure précédente, nous ne parlons plus en termes de quelques décennies. Nous parlons du dernier millénaire. Nous avons donc d’abord observé une petite échelle temporelle, des décennies ; maintenant nous observons une période de mille ans, une échelle temporelle plus grande, à l’intérieur de laquelle on peut s’attendre à ce que se produisent aussi ces fluctuations décennales qui sont imbriquées dans les plus grandes.

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Figure 2

Nous voyons donc ici, pour la période des dix derniers siècles, que les fluctuations de précipitations, les diminutions de la quantité de pluie sur le plateau du Tibet en Chine, correspondent directement avec les périodes de faible activité solaire et de forte influence galactique. Et, dans cette région en particulier, une importante influence galactique se traduit par des précipitations plus faibles ; Et des sécheresses en résultent. Et cela se produit de façon régulière pendant ces minimums solaires, ces périodes où l’activité du Soleil en devenant très faible, permet à la galaxie de jouer un plus grand rôle dans le système. Et correspondant à ce rôle accru, on voit des baisses de précipitations et des périodes de sécheresse.

Continuons notre voyage à travers ces échelles temporelles. Nous avons d’abord vu les fluctuations décennales ; puis les fluctuations qui se produisent à l’échelle temporelle de siècles.

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Figure 3.

La figure 3, quant à elle, montre les fluctuations des radiations cosmiques d’origine galactique et les fluctuations des précipitations telles que mesurées à Oman dans la Péninsule arabique pour une période datant d’environ 7900 à environ 8300 ans. Donc, à nouveau, même à une époque aussi lointaine, on peut voir qu’un rapport direct et très étroit existait entre les fluctuations dans la quantité d’influence galactique, et la façon dont les précipitations, ces ombres du cycle hydrique, se produisent sur Terre.

Et, c’est une anomalie absolue du point de vue de la perspective généralement acceptée.

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Figure 4.

Franchissons une nouvelle étape. La figure 4 montre la période des 12 000 dernières années. Donc, on est passé d’une échelle temporelle de décennies, puis de siècles, à une échelle temporelle de millénaires.

Ici, en violet, nous avons des données indiquant la quantité d’influence galactique, du flux de radiations cosmiques d’origine galactique. Et, à nouveau, associées très étroitement à cela, on voit les fluctuations des effets de la glaciation, de la quantité d’écoulement glaciaire et du mouvement de la glace dans l’Atlantique nord.
Ce qui est mesuré ici, en particulier, c’est la quantité de débris charriés dans les océans par la glace. À mesure que la glace se déplace sur terre, vers les océans, elle dépose de la terre, des rochers et des pierres. On étudie donc diverses données indirectes, des ombres, qui indiquent l’existence de ces fluctuations dans le climat et dans l’environnement.

Nous voyons donc ici, dans ce cas spécifique, une relation très étroite entre l’influence de la galaxie, du système galactique, et la quantité de glaciation et de mouvement de la glace dans l’Atlantique nord, tel qu’indiquée par la quantité de débris déposés dans l’océan.

Donc, nouvelle déviation, nouvelle anomalie. Une image claire et cohérente est en train d’émerger ici.

Nous faisons maintenant un bond énorme, et nous prenons une échelle temporelle non pas de milliers d’années mais de millions, et même de dizaines et de centaines de millions d’années. A nouveau, nous voyons des fluctuations dans le climat, dans les données climatiques, qui correspondent avec des changements dans l’environnement galactique.

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Figure 5.

Nous avons déjà utilisé le graphique de la figure 5 dans d’autres présentations. Ce graphique montre des indices de l’effet galactique en fonction de la façon dont le système solaire se meut dans la galaxie – selon la compréhension présente que nous avons de ce phénomène. En traversant les bras spiraux, le système solaire se trouve dans un environnement différent, et on peut observer des changements dans le système climatique. En particulier, il se produit alors de vastes glaciations, de vastes épisodes de refroidissement planétaire, qui correspondent aux régions galactiques les plus actives, lesquelles sont associées aux bras spiraux, dans le cas de cette étude.

On peut aussi voir dans la figure 6 que, correspondant au mouvement de notre système solaire au-dessus et au dessous du plan galactique, il y a des fluctuations dans le climat, dans la température.

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Figure 6

Ceux qui suivent régulièrement ces présentations savent que ces choses ont déjà fait l’objet de discussions auparavant, mais je voulais présenter l’ensemble de la série dans cette lumière pour bien faire comprendre que ce phénomène s’observe à chacune de ces différentes échelles temporelles. On observe cela aux échelles temporelles de dizaines ou de centaines de millions d’années lorsque nous observons les fluctuations de l’influence galactique, et les empreintes et les ombres de cette influence galactique qui se trouvent inscrites dans l’histoire climatique. On voit le même phénomène dans les échelles temporelles de millénaires, échelles temporelles qui sont imbriquées dans les plus grandes, c’est-à-dire que, là aussi, les fluctuations de l’influence galactique se reflètent dans les fluctuations de mesures portant sur le cycle de l’eau, de la glaciation, et de ce genre de choses en général. Et on voit aussi, imbriqué dans cela, des indications du même phénomène à une échelle temporelle de siècles et de décennies.

Nous avons donc cette sorte de système de déviations imbriquées, de fluctuations, qui toutes indiquent que l’activité galactique influence de façon importante la façon dont s’expriment le système atmosphérique de la Terre, son cycle hydrique, son système d’eau, ainsi que les processus climatiques et météorologiques qui y sont associés.

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Figure 7

La figure 7 montre l’environnement dans lequel nous sommes. C’est notre point de départ pour comprendre la nature de notre environnement. Quelles sont les conditions environnementales que nous voulons affecter, celles, qu’en tant qu’êtres humains, nous voulons améliorer et gérer ? C’est ici que nous devons commencer, par l’examen de la galaxie.

Je veux maintenant présenter quelque chose de nouveau pour ces émissions, quelque chose qui va nous faire franchir une nouvelle étape, en examinant la façon dont cette influence galactique s’exprime, en particulier, dans notre système atmosphérique, en répondant à la question suivante : de quelle nature est cette expression de l’activité galactique qui contribue au climat, à la météo et au cycle hydrique de la planète ? Et la chose déterminante ici, c’est de prendre en compte ce flux continu de radiations à haute énergie.

Le fait que nous sommes bombardés en permanence par des radiations à haute énergie qui proviennent d’au-delà du système solaire, qui proviennent de la galaxie, est connu depuis plus d’un siècle maintenant. Il s’agit d’une pluie de radiations qui affecte toute l’atmosphère. Et, répétons-le, si la force de cette influence fluctue en fonction de l’activité du soleil, de l’activité de la galaxie, de la position de notre système solaire dans la galaxie, et du type d’environnement galactique, elle reste néanmoins un facteur qui influence en permanence les caractéristiques de l’atmosphère.

Et ce qui nous intéresse le plus ici, c’est la façon dont cela affecte la caractéristique ionisante de l’atmosphère.

L’atmosphère est en général un gaz neutre ; elle n’est pas chargée. En termes réductionnistes, cela signifie que les électrons et les protons des molécules s’équilibrent. Il n’y a pas de charge dans l’atmosphère.

L’effet de ces radiations galactiques à haute énergie est d’ioniser une partie de l’atmosphère et d’en changer les caractéristiques. Elle change les propriétés du système atmosphérique. Autrement, si on fait exception de certains effets d’origine terrestre et de certaines sources naturelles de radiation, la plus grande partie de l’atmosphère serait neutre. Elle ne serait pas du tout ionisée. Il n’y aurait aucun de ces effets d’ionisation qu’on observe présentement en provenance de la galaxie.
Cet apport constant du système galactique crée un certain niveau d’ionisation qui affecte toutes sortes de choses. Cela affecte la façon dont le circuit électrique planétaire fonctionne. Nous commençons à réaliser, chose fascinante, qu’en réalité cela affecte la façon dont la foudre se produit. Mais ce sur quoi nous voulons nous concentrer ici, c’est que cet effet ionisant, la création de ces ions chargés dans l’atmosphère, joue en réalité un rôle très significatif en influençant et en contrôlant la façon dont se comporte l’eau dans l’atmosphère. Et c’est là la chose déterminante.
Et, parce que cette question fait toujours l’objet d’un certain scepticisme, je veux présenter quelques expériences qui illustrent ce processus, qui montrent que cette ionisation joue en réalité un rôle-clé en affectant la façon dont se comporte la vapeur d’eau dans le système atmosphérique.

Ainsi, comme nous l’avons dit, le Soleil remplit l’atmosphère de vapeur d’eau. Il fait s’évaporer l’eau, la transforme de l’état liquide à l’état gazeux, et remplit ainsi l’atmosphère de vapeur d’eau. Mais, on voit alors que l’influence galactique joue un rôle crucial en affectant et en déterminant la façon dont la vapeur d’eau se comporte lorsqu’elle est dans le système atmosphérique, en contrôlant les propriétés et les caractéristiques du système atmosphérique. Elle crée ainsi un environnement galactique, à l’intérieur duquel le système hydrique agit et s’exprime.

Voyons quelques expériences sur la nature de ces propriétés.

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Figure 8.

La figure 8 montre une étude du professeur danois Henrik Svensmark, qui illustre le rôle de l’ionisation, en simulant l’effet d’ionisation à haute énergie, l’effet de radiations galactiques à haute énergie, et qui montre expérimentalement qu’avec une augmentation de l’effet d’ionisation, une augmentation des radiations cosmiques d’origine galactique, on obtient une augmentation dans la croissance des aérosols et de la condensation de la vapeur d’eau, qui créent les bases de la formation de nuages.

La figure 1, on s’en souvient, montrait un rapport direct entre l’évolution du flux de rayons cosmiques et celle de la couverture nuageuse. Or ici, dans la figure 8, nous avons une expérience qui démontre une partie de la physique que cela implique ; c’est à-dire qu’une augmentation de l’effet d’ionisation s’accompagne de la formation des éléments constituants des nuages. Cela accélère la capacité des nuages de se former, en créant ces petits aérosols et ces particules qui croissent et deviennent la base de la formation de gouttelettes dans les nuages. C’est ce qu’ils ont montré de façon expérimentale : dans la partie supérieure du graphique, l’axe horizontal montre la taille des particules, des aérosols, en l’absence de rayons cosmiques. Le résultat est que, en l’absence de rayons cosmiques, le nombre de particules décroît à mesure que leur dimension croît. Elles n’atteignent pas la taille nécessaire pour servir de base à la formation de nuages.

Par contre, dans le graphique du bas, on voit en bleu, que là où l’influence des rayons cosmiques est présente- un effet simulé – on voit que l’augmentation de la taille des particules est accompagnée d’une augmentation du nombre de particules. On obtient plus de ces grosses particules qui créent la base de la formation des nuages. Et la ligne rouge verticale, marque en quelque sorte le seuil où on commence à atteindre une certaine grandeur critique, qui est extrêmement importante pour que les nuages puissent se former.

Donc, ces particules commencent à grossir jusqu’à atteindre une certaine taille où elles peuvent commencer à former des nuages. Tandis qu’en l’absence du rôle de l’influence de rayons galactiques simulés, le nombre de ces particules baisse à mesure qu’on approche de la taille critique.

Mais lorsqu’on introduit le rôle simulé de l’influence galactique, les effets ionisants des radiations cosmiques d’origine galactique, la production de ces particules continue jusqu’à la grandeur critique et au-delà.

Cette expérience démontre donc la nature de l’influence de cet effet galactique sur l’atmosphère. Nous voyons ici des indices de la façon dont l’influence galactique, l’effet d’ionisation, aide directement à faciliter les processus menant à la formation de nuages, ce qui implique, encore une fois, la façon dont se comporte la vapeur d’eau dans l’atmosphère, le type de collecte des molécules de vapeur d’eau dispersées qui forment des groupements, et par la suite des gouttelettes. Donc, encore une fois, le rôle des rayons cosmiques affecte directement la façon dont se produit ce processus.

Donc, voilà une première expérience qui démontre ce processus.
D’autres expériences sur l’ionisation.

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Figure 9.

La figure 9 montre une expérience qui approche le problème d’un angle différent, en s’intéressant à une question légèrement différente. Ce qui est visé ici, est moins la formation de nuages que le processus par lequel la vapeur d’eau se condense. Et, ici, les scientifiques s’intéressaient aux effets ionisants du radon, un gaz radioactif. Par la façon dont les effets ionisants du radon aident à faciliter le processus de condensation de la vapeur d’eau. Et, ce qui les intéressait en particulier, mais nous n’entrerons pas dans ce sujet aujourd’hui, c’était la façon dont cet effet est, en fait, associé aux signes précurseurs des tremblements de terre.

Et ce qu’ils voulaient ici, c’est voir ce qui se produit lorsqu’on ajoute une source d’ionisation, du radon ici plutôt que des rayons cosmiques d’origine galactique. Et, ils ont pu mesurer l’augmentation de la condensation de la vapeur d’eau. Donc, nous voyons, encore une fois, comment ces conditions de l’atmosphère, sous l’influence de l’ionisation, affectent la façon dont se comporte l’eau et aussi, d’une façon plus générale, la façon dont le cycle hydrique se comporte dans l’atmosphère.

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Figure 10.

Ils ont montré, que lorsque vous augmentez l’ionisation, avec le radon ici, vous obtenez une légère mais claire diminution d’humidité, et, par conséquent, l’eau, au lieu d’être dispersée sous forme de vapeur à travers la chambre commence à se condenser et on obtient des mesures d’humidité plus basse. Et ils ont également mesuré une légère hausse de température qui est, comme nous l’avons dit, associée à ce processus de condensation.

C’est là un facteur important. Le Soleil dépense une énorme quantité d’énergie pour faire s’évaporer l’eau de l’océan, et lorsque cette eau est dans un état vaporeux, lorsqu’elle s’est évaporée, elle possède un surplus d’énergie. Lorsqu’elle se condense, lorsqu’elle passe de l’état gazeux à l’état liquide, elle réémet cette énergie sous forme de chaleur. Ce phénomène est connu sous le nom de « dégagement de la chaleur latente ».

L’expérience relativement modeste que décrit la figure 10, montre une hausse relativement petite mais clairement identifiable de la température, indiquant ainsi que la chaleur latente a été libérée et que l’eau est en train de se condenser. Il s’agit donc d’une deuxième expérience qui indique que ces effets d’ionisation jouent un rôle important dans la façon dont l’eau se comporte dans l’atmosphère.

Dans les figures 11 et 12, nous voyons une troisième expérience, qui montre la même chose mais d’une façon différente, une façon indépendante. Dans cette expérience, l’effet d’ionisation est généré par électricité. Nous voyons donc diverses sources d’ionisation : les rayons cosmiques d’origine galactique ; le radon et maintenant l’électricité. Et dans la figure 12, dans mon illustration très simplifiée- qui se contente de montrer l’essentiel de ce qu’ils ont fait- on voit qu’ils ont fait passer un courant de haute tension dans une aiguille, ce qui décharge une partie de l’électricité dans l’atmosphère environnante et accroît l’ionisation de l’air dans la chambre après quoi, ils ont mesuré la masse, le poids des différentes particules et des différents groupements dans la chambre, pour étudier ce qui s’est passé.

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Figure 11.

Et ils ont mesuré la masse de ces groupements dans leur chambre, sous les effets ici d’une ionisation électriquement induite, et ils ont obtenu des bonds distincts, clairs, dans l’augmentation de la masse de ces groupements. Et ces bonds de la masse moléculaire se faisaient par18 ce qui est la masse d’une molécule d’eau. Ils ont donc été capables de mesurer directement l’augmentation de la masse de ces groupements par bonds, qui indique, en fait, que de nouvelles molécules d’eau s’ajoutent aux groupements. Et ils ont montré qu’en augmentant l’ionisation, on voit une augmentation du nombre de molécules d’eau qui se condensent sur des groupements de plus en plus grands.

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Figure 12.

Ce sont donc là trois expériences différentes, qui prennent des approches différentes, qui utilisent des sources d’ionisation différentes, et qui pointent toutes vers des résultats similaires, à savoir que les conditions d’ionisation de l’atmosphère affectent de façon déterminante le comportement de l’eau dans le système atmosphérique, la façon dont le cycle hydrique s’exprime dans l’atmosphère.
Donc, en fait, ces expériences jouent en quelque sorte avec l’environnement cosmique de l’atmosphère. L’atmosphère est soumise à certaines conditions, à un certain environnement, et certaines de ces conditions sont créées par cette influence galactique. Et ces expériences jouent avec ce type d’influence, modulent l’environnement cosmique qu’on appelle le système atmosphérique, et elles indiquent et démontrent que, dans ces conditions, nous changeons la façon dont se comporte l’eau.

Il s’agit donc là de trois expériences contrôlées, qui montrent que le comportement de la vapeur d’eau dans l’atmosphère répond directement à ces effets d’ionisation.

Mais pas besoin de laboratoire pour en obtenir des preuves directes, puisqu’on voit la même chose à l’échelle planétaire, lorsque nous mesurons les effets des fluctuations de l’ionisation, des fluctuations de la quantité d’influence galactique donc, et que nous mesurons les changements de certaines propriétés de l’eau, ou de certaines expressions du comportement de l’eau dans l’atmosphère.

La figure 13 illustre quelque chose de fascinant. Les scientifiques ont étudié les périodes où se produisait une baisse brutale du flux de l’activité galactique. On pense que ces conditions surviennent aux moments où le Soleil connaît de très fortes explosions de plasma, d’activité, qui peuvent balayer l’espace au delà de la Terre et augmenter temporairement l’effet protecteur de l’ensemble du système terrestre contre l’influence galactique.

En conséquence, on observe sur Terre une baisse très brutale de la quantité de rayons cosmiques d’origine galactique. Donc, cette éruption solaire, cette éjection de masse coronale, balaye le système solaire et provoque une réduction brutale de la quantité d’influence galactique sur Terre ; et ce que les scientifiques ont fait, c’est qu’ils ont pris 5 manifestations particulièrement brutales de ce type, (techniquement cela s’appelle des effets Forbush- nommées d’après la personne qui a découvert ce rapport), et ils ont montré qu’en regardant les mesures obtenues par satellite, et en étudiant diverses conditions dans l’atmosphère, on obtenait une correspondance directe entre la baisse du flux de rayons cosmiques et de ses effets ionisants, et les changements qui surviennent, quelque temps après, dans le comportement de l’eau dans l’atmosphère.

Dans les 3 graphiques de la figure 13, la ligne faite de tirets et de points, la ligne violette, représente le flux de rayons cosmiques. Dans chacun de ces graphiques, on observe que la quantité de rayons cosmiques subit une baisse très brutale. Mais, dans le premier graphique, on voit aussi, quelques jours plus tard, une chute correspondante de la quantité d’aérosols dans l’atmosphère, ce qui nous renvoie à l’expérience qu’avait faite plutôt Svensmark, l’expérience danoise qui montrait que la formation d’aérosols est directement influencée par les effets des rayons cosmiques.
Donc, comme on pouvait s’y attendre, les mesures prises par satellites indiquent que la formation d’aérosols dans l’atmosphère a diminué.

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Figure 13.

On voit aussi, quelques jours après la diminution du flux de rayons cosmiques, une diminution de la quantité d’eau mesurée dans les nuages. Donc la quantité d’eau qui est en train d’être condensée et de former des nuages, décroit. Voilà qui, à nouveau, s’accorde avec ces expériences que nous venons de montrer.

Et, dans le troisième graphique, on voit aussi, d’une façon générale, une diminution de la couverture nuageuse à basse altitude, une autre indication qui confirme cette relation entre le flux de rayons cosmiques et la formation de nuages. Qui montre que la condensation de la vapeur d’eau –formation d’aérosols, quantité d’eau se condensant sur ces aérosols- est, en quelque sorte, une expression de cet environnement cosmique.

La figure 14 apporte une autre indication indépendante de ce processus. Ici c’est un peu difficile à voir, parce que la corrélation est si parfaite. La figure montre une corrélation très nette entre les fluctuations de température dans la stratosphère, et celles du flux de rayons cosmiques.

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Figure 14.

La raison est que, comme on l’a dit plutôt, une augmentation du taux auquel la vapeur d’eau se condense, est accompagnée par un dégagement de chaleur. C’est pourquoi dans le cas où la quantité de radiations cosmiques fluctue, faisant fluctuer la quantité de condensation de vapeur d’eau, on obtient un rapport direct avec la quantité de chaleur libérée pendant le processus.

Il y a une une étude menée par des scientifiques au Mexique qui vaut la peine d’être mentionnée à ce point-ci. Elle indique qu’il y a un rapport étroit entre les fluctuations du flux de rayons cosmiques et la formation des cyclones et des ouragans. Donc, une autre relation très intéressante.

Une des explications proposées pour rendre compte de cette relation est centrée sur le processus de libération de chaleur latente. Le flux de rayons cosmiques est un important facteur pour faciliter la condensation et libérer la chaleur latente, aidant ainsi à réchauffer la haute atmosphère. Donc, s’il y a des fluctuations brutales dans le réchauffement de la haute atmosphère, il peut y avoir des changements brutaux dans les différences de température entre l’océan et la haute atmosphère, ce qui peut augmenter ou diminuer le taux de convection, lequel est très important pour aider à la formation des cyclones et déterminer la force qu’ils auront. Je passe très vite sur ce sujet, mais en étudiant la formation d’un certain nombre de cyclones, ces scientifiques ont observé plusieurs indications qui montrent que ceux-ci tendent à se produire dans la foulée de ces variations brutales dans le flux de rayons cosmiques.

Je sais que cela fait beaucoup à digérer. Nous avons présenté beaucoup de choses sur ces anomalies qu’on voit à travers diverses échelles temporelles, et aussi sur ces études et ces expériences qui indiquent jusqu’à quel point l’environnement galactique est un facteur qui détermine de façon constante les conditions ici sur Terre.

Ce que nous devons conclure de tout ceci, c’est que nous vivons dans un environnement galactique (figure 7). Nous vivons littéralement dans une atmosphère galactique. Ce flux de rayons cosmiques est l’expression du système galactique. Ces rayons cosmiques ne s’arrêtent pas à la périphérie de notre système solaire. Ils nous bombardent, ils sont là, ils sont partout et ils façonnent certaines caractéristiques essentielles de l’atmosphère. Et, ces caractéristiques, comme le montrent ces études que nous avons présentées, jouent un rôle critique en déterminant la façon dont le cycle de l’eau se comporte, y compris la façon dont se comportent la vapeur d’eau atmosphérique, la formation de nuages et la température de l’atmosphère. Même des phénomènes aussi puissants que des cyclones et des ouragans sont, en fait, au moins en partie, des expressions de l’action de ce facteur galactique.

Donc, les conditions dans lesquelles nous existons, dans lesquelles nous vivons, sont, répétons-le, non seulement influencées par l’interaction Terre-Soleil, mais aussi par cette influence galactique. On voit les indices de ce principe du système galactique qui existe comme un tout et qui est un facteur actif dans la formation et la détermination de l’environnement dans lequel nous vivons. Et je pense que pour aujourd’hui, nous allons nous limiter à cela.

Cela nous mène, et je crois que ce sera notre sujet la semaine prochaine, à une discussion sur la façon de gérer ce processus. Nous voyons toutes ces différentes ombres, ces expériences…Il faut éviter de s’arrêter à tel ou tel détail de telle ou telle expérience, et concevoir une idée de l’ensemble, comprendre spécifiquement que nous vivons dans un environnement galactique que nous pouvons en fait gérer et maîtriser, comme nous pourrons en discuter la semaine prochaine. Et c’est ce qui nous permettra de gérer le cycle hydrique d’une façon complètement nouvelle.
Nous avons déjà parlé de ces systèmes d’ionisation qui sont utilisés pour créer des précipitations, pour créer des canaux de vapeur d’eau dans le ciel et déplacer cette vapeur d’eau vers l’endroit désiré. Pour la faire tomber là où nous le désirons. Ils nous permettent de commencer dès maintenant à maîtriser divers aspects des phénomènes météorologiques, maîtriser divers aspects du cycle hydrique, en gérant ce qui est en réalité l’environnement cosmique et galactique de notre système atmosphérique. En comprenant ces processus, ces relations, et le rôle qu’ils jouent en façonnant la qualité de l’atmosphère et en déterminant la façon dont se comporte l’eau, alors nous pouvons intervenir dans ce domaine.

La semaine prochaine, je pense qu’il serait bon de discuter certains détails de ce processus et certaines des expériences qui ont été faites pour contrôler directement les phénomènes météorologiques et accroître la pluie. Je pense qu’il faut aussi discuter plus à fond du potentiel de ces systèmes. Et avec ce genre de programme, on peut éliminer la sécheresse en Californie ou ailleurs. Nous avons le potentiel de réaliser ce genre de choses. Cependant, ce qui génère ce potentiel supérieur, c’est de gérer l’environnement cosmique et galactique de l’atmosphère de ce point de vue supérieur.

Voilà qui devrait vous mettre en appétit pour la semaine prochaine alors que nous discuterons de ce que nous pouvons commencer à faire avec ces systèmes.
L’eau ne manque pas

Liona Fan-Chiang : Je pense que la percée consistera à aller au-delà de l’élimination des sécheresses. Nous verrons les sécheresses non plus comme une chose mystérieuse, comme la plupart des gens aujourd’hui le font lorsqu’ils acceptent que leurs dirigeants parlent d’une « crise de l’eau » alors que c’est inapproprié, puisque, en fait, l’eau ne manque pas. En fait, l’autre jour, tu citais un chiffre extraordinaire. Tu disais qu’il y a des milliers de milliards de fois plus d’eau dans une autre galaxie ?

Deniston : Des scientifiques ont mesuré la quantité d’eau galactique en provenance des différents systèmes galactiques, et ils ont conclu qu’il y a 140 mille milliards de fois plus d’eau que sur Terre. Donc l’eau n’est pas exactement une ressource rare dans notre univers.

Fan Chiang : Tu as mentionné les systèmes d’ionisation qui feront probablement l’objet d’une discussion la semaine prochaine, mais ces expériences montrent aussi que nous pouvons directement influencer ces processus, et que ces processus sont tous interconnectés. Et donc l’idée de traiter de la sécheresse, ou de la pluie ou de la météo comme si c’était des questions indépendantes les unes des autres, semble déjà être une conception du passé. Cela deviendra bientôt aussi archaïque que la danse de la pluie.

Beets : Je pense que cela nous mène à la question plus vaste de ce qu’est ce processus de l’espèce humaine. Vous savez M. LaRouche a dit quelque chose d’étonnant hier. Il a dit que- et c’est une paraphrase très approximative- il a dit quelque chose à l’effet que, l’être humain, tel qu’il se voit aujourd’hui, est seulement une projection, une ombre de ce qu’il est réellement. Et c’est cette existence excitante qui se situe au-dessus, et qui est projetée sur ce que nous pensons que notre pouvoir est maintenant, que nous devrions chercher à atteindre et aspirer à découvrir ; c’est ce qui doit guider les actions des nations, des scientifiques et de nos dirigeants aujourd’hui. C’est une incitation à découvrir la véritable nature supérieure de l’être humain, et, à travers ce processus, à créer la véritable nature supérieure de l’être humain.

Je repensais à Kepler. Avant Kepler, le système solaire n’était pas un système physique. Ce n’était pas quelque chose avec lequel on interagissait. C’était quelque chose qu’on observait. Et pour la première fois, avec Kepler, c’est devenu un système physique, ce qui signifie que nous pourrons un jour le gérer. Et évidemment, le système solaire est bien plus complexe que ce que Kepler connaissait il y a 400 ans, mais nous ajoutons à ce qu’il avait entrepris, et tu commences à faire quelque chose de semblable avec ce système galactique. C’est ce que nous devons transformer en un système humain, un système physique.

Comprendre le fait que l’atmosphère dans son ensemble est caractérisée par cette ionisation, être capable de créer des effets similaires, et même d’en créer de nouveaux que le système galactique n’a peut-être encore jamais généré explicitement, sont les étapes initiales qui nous permettent de commencer à influencer et à gérer cette force galactique en attendant qu’un jour nous puissions la soumettre et la transformer en quelque chose qui sera un pouvoir humain.
Fan-Chiang : Vernadsky soulignait déjà au début de la Première guerre mondiale que nous étions devenus une espèce planétaire. Maintenant nous sommes en train de devenir très lentement une espèce du système solaire.

Mais tu as raison, Kepler avait déjà défini les frontières. Il avait déjà montré le fait que nous sommes une espèce du système solaire, et dans un certain sens, il avait aussi déjà établi les bases d’un principe galactique. Mais je pense que ce sera un énorme sujet de controverse ou que c’est déjà un énorme sujet de controverse : le fait que non seulement nous vivons déjà dans un processus galactique, mais que nous pouvons le maîtriser et que, par conséquent, c’est notre devoir de le maîtriser.
Ce sera réellement une importante question, et nous devons l’attaquer frontalement. Parce que non seulement ces corrélations peuvent être prouvées scientifiquement, mais le fait que nous devons contrôler ce processus sera une question morale. Et, vraiment, cela détermine tout.

Deniston : Cela nous ramène à cette question de redéfinir ce qu’est l’humanité. Nous avons présenté les choses d’une façon très détaillé aujourd’hui, de façon à ce que les gens puissent se référer à cette présentation et y réfléchir. Mais ce qu’il faut faire, c’est travailler sur toutes ces choses et arriver à une conception unique. Et notamment il faut comprendre ceci- on voit des effets, on voit des ombres, mais ce qui les gouverne ce sont des principes, des principes clairement définis- chaque principe constituant un tout. Le cycle hydrique, tel que nous le connaissons dans la vie de tous les jours, est une ombre, un effet de l’intersection de l’action galactique sur le système solaire : le principe du système galactique qui, en tant qu’unité, interagit avec le système solaire et les processus terrestres.

Et les effets qu’on perçoit de cela, sont des ombres créées par ces principes, par ces activités.

Et, l’espèce humaine, en oeuvrant pour gérer ces choses de la façon dont nous discutons, crée de nouvelles ombres, qui, en fait, sont à l’échelle du système galactique. Nous parlons de commencer à agir au niveau galactique. Les gens ont subi un tel lavage de cerveau que tout est pensé en termes réductionnistes, en termes de perceptions sensorielles. Lorsqu’ils entendent parler d’agir au niveau galactique, ils s’imaginent qu’il s’agit d’aller d’étoile en étoile, ou quelque chose de ce genre.

Ce n’est pas la façon dont l’humanité agit. Ce n’est pas à propos de ce que ces termes réductionnistes, ces termes de perceptions sensorielles, décrivent, c’est à propos de principes gouvernant les processus que nous percevons en tant qu’ombres. Nous voyons que ces phénomènes sont des ombres d’un principe galactique, et nous démontrons que l’être humain, d’une façon unique, peut voir derrière les ombres, et qu’il peut générer une conception de ce que le principe est, et utiliser ensuite cela pour générer ses propres effets, ses propres ombres, ce qui correspond à faire quelque chose d’unique : établir une relation mentale créatrice avec l’univers, et ce, à un niveau galactique.

Notre relation à l’univers, sous ce type de direction, est une relation galactique. Cela ne signifie pas que nous parcourons la galaxie pour y accomplir telle ou telle choses. Cela signifie que mentalement, créativement, nous subsumons toutes capacités biologiques et animales propres à la simple biologie humaine, et nous nous haussons au niveau du principe du système galactique, et alors nous changeons notre comportement et nous agissons de ce point de vue.

Fan-Chiang : Parmi les questions que M. LaRouche a soulevées hier, il y avait cette idée que, grâce à l’esprit humain, les individus peuvent avoir un effet sur, par exemple, l’ensemble de l’espèce humaine. Et les gens savent bien qu’il n’est pas nécessaire d’avoir été partout sur la planète pour avoir un effet planétaire.
Et c’est un processus d’évolution. Nous créons les conditions nécessaires pour que chaque individu puisse accéder à la capacité d’avoir de plus en plus d’effets sur un processus de plus en plus vaste. Et c’est le processus de l’évolution humaine, de l’humanité. Nous créons des sociétés capables de produire des individus qui peuvent avoir un tel effet.

Beets : En transformant l’espèce dans son ensemble. Et alors chaque individu peut exprimer cette nouvelle caractéristique supérieure.

Fan-Chiang : C’est la prochaine étape, celle où chaque individu agit à l’échelle galactique.

Beets : Je crois que nous allons conclure sur cette note et se retrouver la semaine prochaine.

Traduction par François Lépine