News / Brèves
Back to previous selection / Retour à la sélection précédente

Krach boursier mondial : seul un changement révolutionnaire au sein des pays occidentaux peut éviter le désastre

Printable version / Version imprimable

Solidarité&Progrès—Tout le système financier transatlantique de la City et de Wall Street est au bord d’un effondrement généralisé. Cela pourrait se produire dans les heures et les jours qui viennent. Ceux qui ne se laissent pas aveugler volontairement perçoivent des signes avant-coureurs qui ne trompent pas :

  • Quatre banques italiennes ont fait faillite fin novembre et l’Union européenne, s’appuyant sur la nouvelle directive européenne sur le redressement et la résolution des crises bancaires (BRRD - 2014/59/UE), a tenté de confisquer les dépôts de leurs clients.
  • Plusieurs fonds spéculatifs américains, qui ont parié des sommes colossales sur la dette portoricaine, sur les obligations pourries et sur la bulle des gaz et huiles de schiste, ont déjà déposé leur bilan.

Ces symptômes révèlent l’imminence d’un effondrement généralisé du système financier transatlantique.

La crise financière se double d’un danger imminent de guerre, la City de Londres et Wall Street se trouvant acculées au désespoir par leur situation de faillite systémique. L’OTAN et l’administration Obama se livrent à des provocations insensées contre la Chine et la Russie, allant de l’élargissement tout azimut de l’OTAN en Europe orientale jusqu’au déploiement unilatéral d’un système d’armes anti-missiles aux frontières de la Russie, en passant par la modernisation des armes nucléaires tactiques américaines bientôt installées dans toute l’Europe de l’Est.

Lors d’un point de presse réunissant les attachés militaires étrangers le 14 décembre à Moscou, le chef d’état-major russe, le général Valeri Guerassimov, a dénoncé les plans de guerre asymétrique de l’OTAN visant à provoquer un changement de régime en Russie. Sous la ferme direction de Vladimir Poutine, cependant, la Russie ne cédera jamais devant les menaces d’Obama, Cameron et consorts. Le danger de voir l’humanité exterminée par une guerre nucléaire est ainsi bien plus grand aujourd’hui qu’au point culminant de la Guerre froide, au moment de la crise de missiles de Cuba, car il est alimenté par la faillite irrémédiable de Londres et Wall Street.

JPEG

Nouvelle Solidarité N° 1/2015 -S’abonner

L’homme politique américain Lyndon LaRouche a appelé les responsables républicains et démocrates à abandonner leur folie partisane et à se concentrer en vue d’un sursaut commun, visant à prévenir la destruction et le chaos qui menacent si rien n’est fait pour en arrêter le cours. Cela implique d’une part une rupture totale avec les politiques de l’administration Obama, d’Hillary Clinton et de Donald Trump, et d’autre part, un vrai retour aux politiques adoptées par le président Franklin Roosevelt au cours des premiers cent jours de son mandat.

Oui, le recours à la loi Glass-Steagall est vital et, au-delà, il est indispensable de recourir massivement au crédit public, comme FDR l’avait fait avec la Reconstruction Finance Corporation (RFC). C’est de cette façon que l’argent sera immédiatement remis au service de la création d’emplois, de la réalisation d’infrastructure et de la qualification de la force de travail, politique étouffée depuis quatre décennies par la folie d’un monétarisme sans limites.

Il y a plusieurs mois, LaRouche a présenté les quatre lois fondamentales nécessaires pour impulser une réelle reprise de l’économie physique :

1. Rétablir la loi Glass-Steagall, séparant strictement les banques commerciales (crédits & dépôts) des activités spéculatives des banques d’investissement, des fonds spéculatifs et de tous les acteurs financiers qui jouent avec l’argent des déposants et des épargnants, sans la moindre considération pour l’effondrement de l’économie réelle. Cette séparation signifiera l’effacement instantané de la dette de Wall Street, une dette de toute façon impayable et illégitime. La loi Glass-Steagall aura pour effet d’anéantir le pouvoir politique du cartel bancaire de Londres et de Wall Street.

2. Irriguer massivement l’économie réelle avec du « crédit productif public » en passant par les banques commerciales assainies. Cette solution « hamiltonienne » est la seule option viable aujourd’hui. En rétablissant le concept de « Banque nationale » et de crédit public fédéral [c’est-à-dire d’Etat], ce changement de cap pourra rapidement donner des résultats. Cette réorientation prendra peut-être plusieurs années, mais elle doit commencer dès maintenant.

3. Concentrer les investissements dans les secteurs permettant d’augmenter la densité de flux d’énergie de l’économie, notamment dans les infrastructures et les programmes de R&D scientifiques et technologiques. Cela signifie des milliers de milliards d’investissements capitalistiques pour créer les infrastructures du XXIe siècle et transformer une jeunesse actuellement sans expérience productive en main d’œuvre qualifiée, capable de faire renaître une économie physique moderne.

4. Poursuivre la recherche scientifique aux frontières de la connaissance humaine, en particulier à partir du travail du grand scientifique russe Vladimir Vernadski dans le domaine de la biochimie et de la noosphère. Cela comprend un programme international à marche forcée pour mettre en œuvre la fusion thermonucléaire contrôlée, étape incontournable pour l’exploration spatiale et réponse aux besoins en eau et en énergie d’une Terre confrontée à la menace d’une débâcle pouvant prendre la forme d’un « nouvel âge des ténèbres ».

En Europe, l’heure est également à la rupture. Il faut dissoudre l’Union européenne, qui n’est plus qu’une courroie de transmission permettant d’imposer des politiques d’austérité fasciste dont les conséquences mortifères impactent nos États-nations. En Italie, où quatre banques viennent de sombrer, les politiques confiscatoires de l’UE ont déjà provoqué le suicide d’un épargnant. Des conditions identiques sont déjà imposées à la Grèce, Chypre, l’Espagne et le Portugal, poussant ces pays au bord du gouffre.

La crise est ici et maintenant. Les moyens nécessaires peuvent et doivent être immédiatement mis en place, avant que le krach planétaire ne provoque un chaos irréparable. Une mobilisation des institutions et des citoyens courageux des deux rives de l’Atlantique est indispensable pour imposer de toute urgence ces changements politiques.

L’humanité dispose de la capacité unique de créer un avenir où les objectifs communs de l’humanité pourront se réaliser sous la forme d’une coopération entre pays autour de projets tels que le « Pont terrestre mondial ».

La question qui se pose est maintenant la suivante : est-ce que vous-même, vos concitoyens et vos responsables, aurez l’aptitude morale pour survivre en rompant avec les tendances et habitudes du passé et en agissant de façon réellement humaine ? La survie de l’humanité est en jeu, elle attend votre décision.