News / Brèves
Back to previous selection / Retour à la sélection précédente

Economie mondiale : les quatre principes cardinaux de LaRouche d’une sortie de crise

Printable version / Version imprimable

S&P—Alors que le risque d’un effondrement financier en chaîne grandit de jour en jour, attisé par la faillite de la Deutsche Bank et les révélations sur les malversations des banques américaines, dont Wells Fargo, Helga Zepp-LaRouche, dans un article rédigé le 8 octobre, a rappelé les quatre principes cardinaux que l’économiste et homme politique américain Lyndon LaRouche a définis comme étant la base de toutes mesures pour sortir de la crise « par le haut » :

1. la séparation des banques de dépôt, des banque d’affaires, suivant les critères de la loi Glass-Steagall adoptée par le président américain Franklin Roosevelt en 1933, ce qui se traduirait par l’annulation pure et simple de la grande majorité des dettes insolvables et des contrats sur produits dérivés.

2. l’instauration dans chaque pays d’un système de banque nationale, à l’instar de celle créée à l’époque par Alexander Hamilton aux États-Unis. Ce qui supplanterait l’actuelle politique de création de crédit par des banques centrales indépendantes pour le plus grand profit des spéculateurs.

3. la création d’un système international de crédit, ayant vocation à «  augmenter la productivité de l’économie réelle et le niveau de vie des populations de tous les pays, en promouvant le progrès scientifique et technologique et l’accroissement de la densité de flux énergétique dans le processus de production ».

4. la croissance économique a besoin d’un vecteur scientifique, tel un « programme à marche forcée pour la maîtrise de l’énergie de fusion et son utilisation, ainsi qu’une coopération internationale pour la recherche spatiale  ».

Aujourd’hui, souligne Helga Zepp-LaRouche, la volonté de réorganiser le système financier selon ce modèle n’est visible « ni aux États-Unis ni en Europe ». Le programme qui se rapproche le plus des propositions de Lyndon LaRouche « a été présenté par la Chine lors du sommet du G20 à Hangzhou », sous la forme d’une « nouvelle architecture financière internationale et d’une réforme de l’économie mondiale axée sur l’innovation et la croissance ».

On peut s’attendre à ce que ces propositions se traduisent par de nouvelles initiatives au sommet annuel des BRICS des 15 et 16 octobre à Goa, en Inde, et par la place grandissante des institutions bancaires créées par la Chine et les BRICS (Banque asiatique pour l’investissement dans l’infrastructure, Nouvelle Banque de développement, Fonds de la Route de la soie, Accord sur les réserves de devises (CRA)).

En Europe comme aux États-Unis, conclut Mme Zepp-LaRouche :

Il faut inviter les parlements, par le biais d’une grande mobilisation populaire, à mettre fin à l’économie de casino en coupant les banques en deux, à repenser la politique économique suivant les quatre principes cardinaux de Lyndon LaRouche et à rebâtir, de concert avec la Chine, la Russie et, espérons-le, une Amérique réorganisée, les pays qui ont été dévastés par des guerres barbares et inutiles.