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Agence Spatiale Européenne (ESA) : 90 % des citoyens sont favorables à l’exploration spatiale

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Le « débat citoyen » organisé au mois de septembre par l’Agence spatiale européenne (ESA) dans ses 22 pays membres a révélé des résultats optimistes : 88% des participants consultés soutiennent le programme spatial, et 96% sont convaincus que l’espace ouvre des opportunités inexistantes sur Terre qu’il faut poursuivre. Ces résultats ont été salués par le coordinateur de l’ESA pour la Station spatiale internationale (ISS), Thomas Reiter, ancien astronaute allemand.

À propos des controverses sur le budget de l’ESA, Reiter a fait remarquer que les 8 milliards d’euros investis dans l’ISS avaient généré 14,6 milliards en retombées économiques pour l’Europe. De plus, souligne t-il, « en dépit des conflits sur la Terre » la coopération internationale fonctionne bien. Quatre vingt quinze pays sont impliqués dans l’ISS et rajoute-t-il :

Là-haut, nous poursuivons des objectifs pour le bénéfice de l’ensemble de l’humanité.

Concernant le programme spatial lunaire, Reiter estime que la face cachée de la Lune représente un intérêt particulier, puisqu’elle permettrait d’étudier la partie de l’espace qui n’est pas observable depuis la face rapprochée. Il défend aussi fermement les vols habités, sachant que l’esprit humain peut faire face à l’inattendu et s’adapter à des situations de manière telle que ne peut pas le faire un robot. Par conséquent, la présence de l’homme dans l’espace est indispensable.

Les ministres chargés de la Science des États membres de l’ESA se sont réunis le 2 décembre à Lucerne. S’ils n’ont pas pris de décision sur les programmes lunaires, ils ont approuvé la poursuite du financement d’ExoMars malgré l’échec de l’atterrissage du module expérimental au mois de novembre. Les ministres ont donné le feu vert à 400 millions d’euros de fonds supplémentaires pour préparer l’atterrissage du Rover sur Mars, dont la date a été reportée de 2018 à 2020.

À lire :
Le Canada, seul État coopérant non européen, participant à certains programmes de l’ESA.