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Venezuela : nouvelle atteinte atlantiste au droit international

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Face à son échec en Syrie, le parti de la guerre cherche à allumer un nouveau foyer de conflit international ; et, n’ayant retenu aucune leçon des fiascos irakien, libyen et syrien, les défenseurs invétérés de l’ « ordre libéral démocratique » des deux côtés de l’Atlantique se sont empressés d’apporter leur soutien au président autoproclamé du Venezuela Juan Guaido, en une violation flagrante et éhontée du principe de non-ingérence défendu par le droit international.

Car les événements au Venezuela n’ont rien à voir avec la démocratie ou les droits de l’homme ; il ne s’agit pas non plus de savoir s’il faut avoir ou pas de la sympathie pour le régime chaviste.

On sait désormais que le vice-président américain Mike Pence a appelé Juan Guaido la veille de la cérémonie d’assermentation de Maduro pour lui affirmer son appui, et que c’est sous la pression d’une cabale réunissant les faucons les plus virulents que Donald Trump a accepté de soutenir Guaido si ce dernier se déclarait président. Parmi ceux-ci se trouvaient Mike Pence, le conseiller à la sécurité John Bolton, ainsi que les sénateurs Marco Rubio et Rick Scott et le député Mario Diaz-Balart, tous trois élus de Floride proches du lobby des exilés cubains très à droite et visiblement restés bloqués au début des années 1960.

Juan Guaido, dont la page Wikipedia été modifiée 37 fois quelques jours avant que les médias ne le présentent comme « le nouveau dirigeant démocratique », est un pur produit du National Endowment for Democracy (NED), une façade de la CIA fonctionnant comme le bras principal du gouvernement américain dans sa stratégie de changement de régime.

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