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G20 : la paix reste à construire

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Déclaration de S&P - le 1er juillet

S&P—Le G20 vient de se tenir à Osaka. Donald Trump a pu rencontrer Vladimir Poutine et Xi Jinping. Pour l’instant, la menace de guerre paraît moins inquiétante. Elle n’a cependant pas disparu. Le gouvernement israélien peut désormais déployer, pour la première fois, des F35, un avion furtif de dernière génération capable d’atteindre le territoire iranien. De plus, les Etats-Unis ont accepté, aussi pour la première fois, de lui fournir des appareils spécialisés dans le ravitaillement en vol.

Beaucoup plus fondamentalement, pour arrêter tout risque de guerre, il faut créer les conditions de la paix. Or, rien n’a été décidé dans ce sens. Seul un Nouveau Bretton Woods, respectant la souveraineté de chaque nation, et en particulier la souveraineté monétaire, et les associant toutes dans une politique de développement mutuel, est de nature à assurer un avenir. Il reste à éliminer ensemble les débris dans l’espace et les déchets dans les mers pour pouvoir entreprendre l’exploration spatiale et mettre en oeuvre l’économie bleue, ce qui constitue des objectifs communs de l’humanité.

Nous en sommes loin. Notre combat politique devient donc encore plus déterminant dans chaque pays, et avant tout en France, pour assurer ces conditions, dans le respect mutuel et l’apport par chacun du meilleur de sa culture. C’était l’esprit du Concile de Florence de 1439, qui fonda la Renaissance, de la vision d’Erasme et de la Paix de Westphalie et, comme l’a rappelé le président Xi Jinping, ce qu’inspira le Mouvement des Non Alignés à Bandung, en 1955.

Voir Derrière Trump et l’Iran, l’éclairage de Jacques Cheminade