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Impeachment contre Trump : un boomerang qui se retournera contre les Démocrates

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S&P—Le 31 octobre, dans un vote purement partisan, la Chambre des représentants américaine a voté avec 232 votes favorables et 196 votes contre l’ouverture d’une enquête en vue de la destitution du président Trump. Quoi que l’on pense de ce dernier, il s’agit bien d’une tentative de coup d’État contre la présidence américaine par ce que certains nomment « l’État profond » (Deep State), qui représente en réalité la communauté du renseignement anglo-américain liée à Wall Street et la City de Londres.

Des Démocrates aux abois

A l’heure du krach financier et du soulèvement des peuples contre la dictature financière, le Parti démocrate démontre, en s’engageant dans cette procédure, qu’il a perdu tout contact avec la réalité, et qu’il n’a plus rien à proposer pour résoudre les problèmes sociaux et économiques de la population américaine. Nancy Pelosi, la dirigeante de la majorité démocrate de la Chambre, qui s’opposait jusqu’ici à la destitution, estimant une telle démarche suicidaire pour les Démocrates, s’est pliée à la volonté des milliardaires qui contrôlent le parti, et en particulier George Soros, qui n’a jamais autant arrosé les élus du Congrès (16 millions de dollars pour le troisième trimestre, soit le triple du premier trimestre).

Ce dont ne parlent pas les médias français, qui prennent intégralement leur source dans la presse américaine anti-Trump, c’est que les Démocrates et leurs alliés jouent une course contre la montre vis-à-vis de l’enquête criminelle menée par le Département de la Justice (DOJ), et qui met potentiellement en cause les plus hauts responsables de l’administration Obama – notamment l’ancien directeur de la CIA John Brennan, l’ancien directeur du FBI James Comey, l’ancien directeur du renseignement national James Clapper, Hillary Clinton et Barack Obama lui-même.

Les médias ne parlent pas non plus des conséquences d’une destitution de Trump, qui porterait son vice-président Mike Pence au pouvoir, un « chrétien sioniste » va-t-en-guerre de la pire espèce, et ferait ainsi sauter les quelques garde-fous qui ont préservé le monde d’une escalade militaire depuis trois ans.

Les trois étapes d’un « coup d’État »

L’action des Démocrates ne représente que la troisième phase d’un processus qui en réalité a débuté dès le lancement de la candidature de Donald Trump en 2015, et dont l’initiative revient aux services britanniques, comme nous l’avons documenté ICI.

1. La première étape, qui a impliqué une complicité entre les services secrets britanniques, le FBI, le DOJ et le Comité national démocrate (DNC), visait à empêcher l’élection de Trump et à garantir celle d’Hillary Clinton.

2. L’ « enquête russe » (ou « Russiagate »), conduite par le procureur spécial Robert Mueller (qui, rappelons-le, avait fait partie du cabinet noir contre Lyndon LaRouche dans les années 1980) a constitué la seconde étape, censée mener à la procédure de destitution. Mais, incapable de trouver une quelconque preuve, Mueller s’est trouvé forcé de rendre au printemps un rapport exonérant le président américain de tout soupçon de « collusion » entre sa campagne électorale et la Russie.

3. Enfin, cinq mois après cet échec, les Démocrates se lancent dans ...suite